01/09/2014

Rentrée 2014 à Yerres



Chers parents,
La  FCPE souhaite une très bonne rentrée scolaire à vos enfants.

ATTENTION

Comme vous le savez tous, le maire refuse d’ouvrir les écoles mercredi, pour cela la FCPE-YERRES a contacté le Préfet  par courrier, en lui demandant de prendre les dispositions nécessaires afin que vos enfants ne se retrouvent pas devant un portail fermé le mercredi 3 septembre.
Sans réponse à ce jour, prenez vos dispositions pour que vos enfants ne se retrouvent pas sans accueil le mercredi matin.
Cordialement, les élus FCPE de YERRES
 

26/06/2014

Informations aux parents sur les rythmes scolaires à Yerres

Un Comité de consultation de la vie scolaire (CCVS) exceptionnel sur les rythmes scolaires a eu le lieu le lundi 16 juin. Suite au courrier de la mairie reçu le 25 juin, nous tenions à vous informer qu’à la rentrée prochaine et, conformément aux textes du ministère de l’Education nationale, les enseignants seront présents dans les écoles le mercredi matin de 8h30 à 11h30.

Planning de la semaine 
Lundi, mardi, jeudi et vendredi     
 8 h 30 – 11 h 45  
 14h –16 h

Mercredi

8 h 30 – 11 h 30

Les horaires par école sont consultables sur le site de l'Education nationale

De son côté, Monsieur le Maire Nicolas Dupont Aignan reste sur ses positions et refuse d’ouvrir les écoles le mercredi matin. Il attend que le ministère renonce à cette réforme…

En conséquence, si ce bras de fer se poursuit, ce sera aux dépens de nos enfants qui perdront 4 heures d’enseignement (3 h le mercredi matin + 15 mn les lundi, mardi, jeudi et vendredi matins).

Qu’en est-il de l'intérêt et du développement personnel de l'enfant annoncé dans le courrier du 25 juin , alors que le Maire défendant il y a peu la semaine de 5 jours?

Qu’adviendra-t-il de ces heures perdues ?

Ce même courrier indique que dans notre circonscription académique, la décision est quasi unanime : or les écoles de Crosne seront ouvertes le mercredi matin, quant à Montgeron , mystère ….

Qui doit-on croire ?

Le Maire s’était engagé à appliquer cette réforme à la rentrée 2014-2015 après 2 années de concertation avec les parents : des groupes de travail avaient été mis en place à la demande des représentants des parents.

Ils ont fait de nombreuses propositions : le maire les a trouvées trop coûteuses pour le budget municipal (valeurs financières non détaillées) malgré la dotation de 50 € / élève / an. Il a annoncé au CCVS : « un petit référendum, ce sera très sympathique » … ouvert à toute la population yerroise ... Encore une fois !

Comment doit-on interpréter ceci ??

Etre parents d’élèves devient de plus en plus compliqué, la rentrée 2014 risque fort d’atteindre des sommets de désorganisation au nom d'un combat politique national.

Et lorsqu’on nous annonce : « Nous vous confirmons que votre organisation familiale et professionnelle pourra se faire sur la même base que cette année » : peut-on être vraiment être serein ??

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter l’Inspection Académique et/ou le Service Enseignement de la Mairie.

La FCPE de Yerres

15/06/2014

Ne pas appliquer la réforme : les risques

Dans une interview au Monde, Valérie Piau, avocate en droit de l'éducation, auteure du livre Les droits de l'élève. A l'école, au collège, au lycée (éd. François Bourin, 2011), analyse l'attitude des élus qui constituent ce « front du refus » et les risquent qu'ils encourent.
  • suspension par arrêté ministériel motivé pour une durée qui n'excède pas un mois.
  • révocation par décret pris en conseil des ministres. Prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi pour une personne dépositaire de l'autorité publique est aussi passible de sanctions pénales, pouvant aller jusqu'à cinq ans d'emprisonnement – et 75 000 euros d'amende.
Enfin elle précise que la jurisprudence permettrait aux parents d'élèves d 'intenter une action indemnitaire devant les tribunaux administratifs si l'école restait fermée le mercredi pour le préjudice résultant de l'atteinte à la scolarité de leurs enfant.

30/05/2014

Rythmes scolaires : deux Français sur trois défendent la réforme

Les parents ont bien pris en compte l'intérêt des enfants !
Selon le sondage CSA publié dans la presse ce jour, une large majorité de parents soutient la réforme des rythmes scolaires et juge qu'elle apportera "de meilleures conditions pour mieux apprendre".

Fotolia 16605697 MSelon le même sondage, 92% des parents concernés dès cette année considèrent que l'année scolaire s'est bien déroulée.

La FCPE rappelle que 93 % des communes sont prêtes à appliquer la réforme des rythmes sans que cela ne leur pose de problèmes.

La FCPE le répète : les discours et les campagnes menées contre une meilleure organisation du temps scolaires pour les élèves sont minoritaires.

L'instrumentalisation politique de cette question doit maintenant cesser.
Ce sondage confirme ce que demandent les parents d'élèves : des réformes qui correspondent aux besoins des enfants pour l'amélioration de leurs conditions de vie et d'études à l'Ecole.

Le seul objectif pour la FCPE étant la réussite de tous !

23/05/2014

Ne pas reculer devant la nécessaire réforme des rythmes scolaires


"En décembre 2013, l'enquête PISA, réalisée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), constatait, pour la cinquième fois de suite depuis 2000, une baisse des performances de notre système éducatif. Derrière ces résultats globaux, médiocres, se cache une réalité bien plus inquiétante encore : la France est devenue la championne du monde des inégalités scolaires et du déterminisme social !"

"Nos expériences réussies doivent être connues, partagées avec les communes qui connaissent des difficultés alimentant leurs doutes, leurs craintes."

22/05/2014

La question des “rythmes scolaires”
s’inscrit dans le cadre plus général
de l’aménagement des temps de vie
des enfants, de la maternelle au lycée.
Placer leurs besoins au centre de cette
réforme, c’est penser l’éducation
de manière globale, en articulant
les temps scolaires, périscolaires,
extrascolaires et familiaux.
l
e
P
edt
permet d’organiser de manière
cohérente la journée des enfants (temps scolaire
et activités périscolaires) en s’appuyant sur les
ressources du territoire.
1
l
intérêt
de
l
enfant
Il doit être au cœur de la mise en œuvre du
nouvel aménagement des rythmes : organiser
la journée en fonction des pics de vigilance et
des besoins de repos, notamment en allongeant
la pause méridienne, et sans oublier de donner
la parole aux enfants sur les activités mises en
place...
2
d
es
activités
de
qualité
Les activités périscolaires ne doivent pas être
de l’école après l’école. Centrées sur l’éducatif,
elles doivent être menées par des animateurs
et intervenants formés, sans sombrer dans une
surenchère de propositions. Il est nécessaire de
prendre en compte le rythme des enfants.
À certaines heures de la journée, ils ont besoin
de temps au calme, entre copains, pour jouer,
ou même ne rien faire, alors que d’autres
moments sont plus propices à l’éveil culturel,
artistique, et sportif...
3
l
a
gratuité
des
n
ouvelles
activités
P
ériscolaires
(
na
P)
Parce qu’aucun n’enfant ne doit être exclu de
ces nouveaux temps périscolaires et parce que
l’éducation est un investissement pour l’avenir,
la société toute entière doit prendre sa part
en appliquant la gratuité des activités pour les
familles.
4
l
a
fin
des
inégalités
territoriales
Aujourd’hui, une disparité flagrante existe entre
les écoliers selon le niveau de richesse de leur
commune (locaux, équipements, activités,
sorties...).
Seul l’État peut garantir l’accès à un
service public sur tous les territoires.
La FCPE demande la
transformation du
fond
d’amorçage en
fond de péréquation national
pérenne pour accompagner la réforme.
Ces financements doivent être exclusivement
versés aux communes pour l’école publique et
non directement aux écoles privées où aucun
contrôle n’est effectué sur ce qui est mis en
place :
l’argent public doit être rendu à l’école
publique !
5
l
a
coéducation
comme
moteur
des
P
rojets
De même que la FCPE défend le principe de
coéducation au sein de l’Ecole, le PEDT doit être
construit par l’ensemble des partenaires éducatifs
du territoire. Les enfants ont besoin de continuité
entre les différents moments de la journée, de la
semaine et de l’année et de cohérence entre les
temps éducatifs.
Parents, enseignants, directeurs, animateurs,
ATSEM, réseau associatif local, collectivités
territoriales...
: chacun a un rôle spécifique et
complémentaire. Depuis la phase de construction
et jusqu’à l’évaluation du projet, il faut favoriser la
rencontre des intelligences dans le dialogue et à
travers une véritable concertation.
C’est tous ensemble que nous réussirons la
réforme des rythmes scolaires.
Réforme des rythmes scolaires :

L’organisation du temps scolaire à l’école primaire



Note d’information FCPE  du 20 mai 2014
relative au Décret n° 2014-457 du 7-5-2014 - J.O. du 8-5-2014


Organisation de la semaine, ce que permet le décret :
La durée de la semaine scolaire est toujours fixée à 24 heures pour tous les élèves.
La règle commune est toujours la semaine de quatre jours et demi avec classe le mercredi matin à raison de 5h30 par jour et 3h30 pour la demi-journée. La dérogation pour le samedi matin, prévue par le décret de janvier 2013, est toujours possible.
Le décret ne permet pas d’organiser le temps scolaire
-        sur moins de huit demi-journées par semaine comprenant au moins cinq matinées. La semaine de quatre jours n’est donc pas possible.
-        ni sur plus de 24 heures hebdomadaires,
-        ni sur plus de six heures par jour et trois heures trente par demi-journée.
-        Le volume annuel des activités pédagogiques complémentaires (APC) n’est pas changé, soit 36 heures par enseignant.

Le décret permet :

-        D’organiser plusieurs journées à six heures de classe.
-        De réduire la semaine scolaire à moins de 24 h.
-        D’allonger l’année scolaire  dans le cas où la durée hebdomadaire de classe serait de moins de 24 heures. En effet, la récupération des heures non accomplies se fera en diminuant d'autant le nombre de jours de vacances scolaires prévu par le calendrier national.
La circulaire indique que ce report devra s'effectuer sur les vacances d'été, afin de ne pas déséquilibrer l'alternance entre périodes travaillées et congés durant l'année scolaire.
-        De réserver une après-midi au périscolaire.


Demandes d’expérimentations, qui décide ?
C’est le recteur d'académie qui autorise à titre expérimental, pour une durée de trois ans, des adaptations à l'organisation de la semaine scolaire dérogeant aux dispositions du décret de janvier 2013.
Le DASEN expertise pour le recteur la demande faite conjointement par la commune, ou l’EPCI, et le/les conseils d'école.
Lorsqu'il se prononce sur les expérimentations qui lui sont proposées, le recteur d'académie doit veiller à ce qu'elles soient fidèles aux objectifs poursuivis par la réforme des rythmes scolaires mise en œuvre par le décret du 24 janvier 2013, c'est-à-dire à ce qu'elles opèrent une meilleure répartition des temps d'apprentissage. Il « s'assure du bien-fondé éducatif de l'expérimentation, de sa cohérence avec les objectifs poursuivis par le service public de l'éducation, de sa compatibilité avec l'intérêt du service et, le cas échéant, avec le projet éducatif territorial ».
Le décret prévoit également l'évaluation des expérimentations conduites, six mois avant leur terme, soit au bout de 2 ans et demie.

Le calendrier de dépôt des demandes d’expérimentation
Les projets d'expérimentation doivent être retournés aux autorités académiques avant le 6 juin 2014. Les projets devront ensuite faire l'objet d’un passage CDEN.
Dans tous les cas, les CDEN préalablement prévus se tiennent, afin de finaliser les projets d'organisation du temps scolaire déjà élaborés. S’il n’y a pas d’entente, ou d’organisation proposée, le ministre a rappelé la loi « il reviendra à l’État, comme cela a toujours été le cas, de fixer l’organisation du temps scolaire dans toute la France, y compris dans les communes qui, pour l’essentiel, cherchent à trouver des solutions, y compris dans celles qui ne veulent pas en trouver parce qu’un certain nombre de maires ont décidé de faire de la question des rythmes un objet idéologique, au détriment de l’enfant. »

Pour les communes ayant déjà finalisé leur projet (94 %) :

-si aucun acteur (école et maire) ne souhaite modifier l'organisation arrêtée, l'organisation déjà retenue en CDEN est maintenue pour la rentrée scolaire 2014 ;

-si un acteur souhaite changer d'organisation du temps scolaire mais n'obtient pas l'accord de l'autre acteur, on en reste à l'organisation arrêtée en CDEN ;

- si les acteurs  s'entendent pour proposer un nouveau projet, et si celui-ci répond aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet est retenu après avis du recteur pour la rentrée scolaire 2014 ;

- si les acteurs s'entendent sur un nouveau projet, mais que ce dernier ne répond pas aux prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014 et précisées par la présente circulaire, ce nouveau projet n'est pas retenu et c'est l'organisation initiale qui est mise en place pour la rentrée scolaire 2014.

Pour les communes n'ayant pas finalisé leur projet (6 %) :
-si les acteurs proposent une expérimentation des rythmes scolaires qui respecte les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014, il est retenu pour la rentrée scolaire 2014 ;

-si les deux acteurs proposent une expérimentation des rythmes scolaires mais que celle-ci ne respecte pas les prescriptions posées par le décret du 7 mai 2014, le DASEN arrête une organisation du temps scolaire pour la rentrée scolaire 2014 conforme au décret du 24 janvier 2013 (avec l'aide de l'inspecteur de l'éducation nationale - IEN);

- si aucun consensus ne permet de dégager un projet d'expérimentation du temps scolaire, le DASEN arrête une organisation conforme au décret du 24 janvier 2013.


Nous devons exiger que les dérogations proposées soient inscrites dans un projet éducatif territorial. C’est une garantie pour que les décisions prises le soient en ayant mis l’intérêt de l’enfant au cœur d’un projet éducatif concerté et partagé.

21/05/2014

Réforme des rythmes scolaires : le maire peut-il refuser de l’appliquer ?

Plusieurs maires ont affirmé qu’ils n’appliqueraient pas la réforme des rythmes scolaires et que le droit leur en donne… le droit. Ont-ils raison ? Interview de maître Yvon Goutal, avocat spécialiste du droit des collectivités locales.
C'est à lire dans la gazette des communes !

"Le maire est un sujet de droit comme tous ses concitoyens, soumis au respect des lois de la République"