29/01/2008

Les toilettes à l’école : une question de santé publique

La FCPE demande depuis des années que la question des toilettes soit traitée comme une véritable question de santé publique !

La FCPE se félicite qu’un rapport sur l’état des toilettes dans les écoles primaires et de ses conséquences pour la santé des enfants ait enfin été publié.

Ce rapport dresse un certain nombre de constats, que la FCPE Paris et de l’Hérault avaient déjà fait en 2003, et qui confirme ce qu’elle dénonce dans les écoles, les collèges et les lycées : une mauvaise gestion des toilettes.

La FCPE demande depuis des années que la question des toilettes soit traitée comme une véritable question de santé publique !

La FCPE exige de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales la mise en place :
  • d’une politique d’éducation à l’hygiène impliquant enfants, parents, enseignants et personnels de service et de santé.
  • d’une surveillance effective dans les toilettes.
  • d’un cahier des charges déterminant les normes techniques des sanitaires prenant en compte la conception des locaux, leurs équipements, et les conditions d’entretien et d’hygiène.
  • de points d’eau hygiéniques et sécurisés.
Elle sollicite ses conseils locaux et ses élus aux conseils d’école et conseils d’administration des collèges et des lycées pour inscrire ce sujet à l’ordre du jour et continuer à dénoncer ce que toutes les enquêtes menées par la FCPE ont
révélé :
  • les accidents surviennent fréquemment dans les toilettes de l’école,- les enfants ressentent de l’insécurité liée à la peur de l’enferment et au voyeurisme,
  • l’accès aux toilettes est souvent réglementé et rigide,
  • l’intimité et la pudeur des enfants sont rarement respectées,
  • les enfants qui se retiennent d’aller aux toilettes à l’école, développent des pathologies (constipation aiguë ou chronique et infections urinaires).
  • le manque d’hygiène liée à la consommation d’eau directement au robinet ou à l’absence de lavage des mains, avant l'accès à la salle de restauration, entraîne un risque accru de gastro-entérites.
Télécharger le rapport sur les sanitaires dans les écoles élémentaires.

28/01/2008

La FCPE, première fédération de parents d’élèves

La FCPE est la première fédération de parents d’élèves dans le premier degré (20,07% des suffrages) et le second degré (53,96% des suffrages). La FCPE a rassemblé près d’1 800 000 suffrages, ce qui lui donne une légitimité de représentation incontestable. Ces résultats correspondent aux élections des représentants de parents d’élèves qui se sont tenues les 12 et 13 octobre 2007. Ils ont été communiqués par le ministère à la veille des vacances de Noël.

La FCPE réitère sa demande auprès du ministre de l’Education nationale d’organiser une véritable campagne d’information nationale dans les médias sur les élections de parents d’élèves qui, seule, permettrait d’endiguer la baisse continue du taux de participation des parents aux élections (- 0,89% dans le premier degré et - 0,73% dans le second degré).


Cette campagne permettrait de rappeler le rôle des fédérations de parents d’élèves, l’utilité des élections et le vote des deux parents.


La FCPE demande au ministère que soient également rappelés les textes réglementaires aux directeurs et chefs d’établissement afin que les irrégularités et les dysfonctionnements dans l’organisation des élections cessent : commissions électorales non réunies, matériel électoral non envoyé aux deux parents à leur domicile, intrusion des directeurs d’école ou chef d’établissement dans la rédaction des professions de foi …


La FCPE exige la mise en place de commissions départementales de collecte des résultats des élections. Elles devront se réunir au plus tard une semaine après la date des élections afin de communiquer les résultats définitifs dans un délai respectueux de la démocratie et des parents.


Le ministère doit faire preuve d’une véritable volonté politique pour permettre une plus grande implication des parents dans l’élection de leurs représentants.

24/01/2008

Service minimum

La FCPE dénonce la focalisation du ministre de l’Education nationale sur la mise en place d’un service minimum dans les écoles en cas de grève des enseignants. Le véritable problème est bien celui des remplacements non assurés tout au long de l’année qui font perdre beaucoup plus d’heures aux élèves que quelques journées de grève.

La FCPE dénonce la focalisation du ministre de l’Education nationale sur la mise en place d’un service minimum dans les écoles en cas de grève des enseignants. Le véritable problème est bien celui des remplacements non assurés tout au long de l’année qui font perdre beaucoup plus d’heures aux élèves que quelques journées de grève.

Le ministre trompe les parents en appelant cette mesure un « service minimum » alors qu’il ne s’agit pas d’école mais bien de garderie.

C’est une mesure poudre aux yeux, démagogique, destinée à exonérer l’Education nationale de ses responsabilités : l’Etat se décharge sur les communes de la gestion des conséquences de la grève de ses propres personnels. Quant aux sommes prélevées sur le traitement des enseignants grévistes, elles seraient mieux mises à profit en étant dépensées au bénéfice du service public d’éducation.

La FCPE s’interroge sur les responsabilités que le ministre fait ainsi porter aux communes.
Dans bien des endroits où le service minimum doit être expérimenté, la FCPE constate l’improvisation des conditions d’accueil des enfants qui vont servir de cobayes. Il existe des normes en matière d’accueil des jeunes enfants, elles doivent être respectées : il faut des personnels qualifiés et en nombre suffisant.