Affichage des articles dont le libellé est Réforme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Réforme. Afficher tous les articles

12/09/2015

Anonyme en général et apolitique en particulier

Une réunion d'information sur la réforme du collège est annoncée à grand renfort de tracts et dans les journaux municipaux des villes de la circonscription.

Sous couvert d'informations, un collectif anonyme prétend réunir parents et enseignants pour "défendre un enseignement de qualité" (sic).

Il est utile de préciser ici que notre fédération n'a jamais été saisie ni consultée : sans-doute ces anonymes ne nous comptent-ils pas parmi les dupes d'une propagande très engagée. Il est vrai qu'à discuter avec les personnes qui distribuent les tracts, on lève assez vite le voile sur un apolitisme qui réunit des partisans de la Manif pour Tous, des zélotes de la pseudo théorie du genre, voire des auteurs d'articles qui dézinguent à tout va la Peep, la Fcpe à coup d'antiennes rebattues, se revendiquant porte-parole (autoproclamé cela va sans dire, sans voix cela va mieux en le disant) de la cause des parents et des enfants.

18/05/2015

Réforme du collège : ce qui est vrai, ce qui est faux


Les décodeurs du Monde passent la réforme au crible et reviennent sur les sujets de discorde, c'est par ici et c'est à lire.

12/05/2015

Réforme du collège : pourquoi tant de crispations ?

Ecoutez l'analyse d'Antoine Prost, historien spécialiste de l’Education Nationale, auteur notamment de Du changement dans l'école - Les réformes de l'éducation de 1936 à nos jours (Le Seuil, 2013) et Regards historiques sur l'éducation en France (Belin, 20017).
On lira avec profit la tribune publiée ce mardi dans Le Monde : Halte à l’élitisme conservateur ! signée par Maya Akkari (responsable du pôle Education du think tank Terra Nova), Christian Baudelot (sociologue), Laurent Bigorgne (directeur du think tank Institut Montaigne), Anne-Marie Chartier (historienne), Roger Establet (sociologue), François Dubet (sociologue), Dominique Julia (historien), Marc-Olivier Padis (directeur de la rédaction de la revue « Esprit »), Antoine Prost (historien), Thierry Pech (directeur général de Terra Nova) et Benjamin Stora (historien).
Cette tribune critique ceux qui "se font ainsi les alliés ou les idiots utiles d’un esprit de compétition qui n’est guère animé par l’amour des grandes œuvres de l’Antiquité ou le goût de l’amitié franco-allemande, mais le plus souvent par le simple désir d’entre-soi des élites." et soulève quelques questions pertinentes  : "si la bonne pratique de notre langue dépendait de la capacité de chacun de traduire dix lignes de Cicéron.... il faudrait imposer l’apprentissage du latin à tous les élèves ! Ce que personne ne propose.En réalité, le latin n’est pas défendu pour ses vertus propres, mais pour ce à quoi il sert en pratique : l’identification et la sélection des bons élèves."
Revigorant! En savoir plus


A lire également, l’interview de François Dubet, directeur d’études à l’EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) sur le Bondy Blog : "Je pense que parler de la fin du modèle éducatif est exagéré."

11/05/2015

Lettre ouverte à la ministre de l'Education nationale

Un certain nombre d'opposants à la réforme du collège s'expriment fortement sur les réseaux sociaux, dans les tribunes des journaux ou encore dans les émissions de radio et de télévision. Ces opposants s'expriment de manière d'autant plus virulente que les arguments fournis démontrent au mieux une méconnaissance des textes de la réforme ou de la mauvaise foi, et au pire une volonté de désinformation et d'instrumentalisation de ce projet. 

11/02/2009

Parents d'élèves, si vous saviez...

Cette tribune, parue dans Le Monde daté du mercredi 11 février, condamne le projet actuel de réforme de la formation des enseignants. Elle est cosignée par Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE, et, entre autres, Philippe Joutard, historien, ancien recteur, président du groupe d’experts des programmes de l’école primaire de 2002, Hervé Hamon, écrivain, ancien expert auprès du Haut conseil de l’évaluation de l’école, Georges Molinié, Président de l’Université Paris 4 (Sorbonne) et André Ouzoulias, Professeur agrégé, IUFM de Versailles, Université de Cergy-Pontoise.


Le projet de réforme de la formation des maîtres entraînera un dramatique recul pour notre école publique. Qu'on en juge ! Aujourd'hui, après la licence et une année de préparation du concours, les lauréats ont le statut de professeur stagiaire.

Ils sont rémunérés durant leur cinquième année d'étude et leur formation se déroule en alternance dans des écoles internes d'universités, les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) et dans des établissements scolaires. C'est ainsi que les futurs professeurs des écoles se voient confier des élèves, en pleine responsabilité, lors de stages occupant un tiers de l'année, dans trois classes différentes.

Ce n'est pas parfait. Cette formation est trop courte, elle souffre d'une insuffisante prise en compte des gestes professionnels, d'une trop faible articulation entre la pratique et les apports qui l'éclairent (savoirs disciplinaires, didactique, pédagogie, psychologie, sociologie, histoire de l'école...). Nous ne nous satisfaisons donc pas du statu quo : il faudrait concevoir une formation professionnelle plus longue, qui donne toute sa place à la formation universitaire et joue à fond la carte de l'alternance.

Fallait-il donc rayer d'un trait de plume le système actuel, sans aucune évaluation préalable, et le remplacer aussi vite par un autre, différent et sans équivalent ailleurs ? Qu'il faille dispenser une formation disciplinaire de large spectre aux futurs enseignants dans les deux années suivant la licence pour les rendre capables d'intégrer de nouvelles connaissances dans leur enseignement tout au long de leur carrière, cela fait consensus. Qu'il faille renforcer leur formation sur les plans didactique et pédagogique, cela aussi est incontestable. Et que l'on reconnaisse ce plus haut niveau de formation par la délivrance d'un master en est une suite logique. Mais la condition impérative pour que cela soit possible, c'est le maintien de la formation par alternance. Or ce n'est pas du tout ce que prévoit le nouveau dispositif, applicable dès septembre.

Pendant leur formation, les étudiants ne disposeront au mieux que d'un mois de stage pour s'exercer au métier, mais tous n'en bénéficieront pas car il n'est pas obligatoire d'en prévoir dans le cursus. Et comment le pourrait-on quand le ministère promet 40 000 stages pour... 150 000 étudiants ? Heureusement d'ailleurs pour les rectorats, bien incapables de répondre à la demande, notamment dans les académies qui ont le plus de candidats.

Et même quand les étudiants auront un stage, leur obsession légitime sera de réussir le concours : ses épreuves se situent en janvier et juin de la 2e année de master. Et il est évident que leur préparation empêchera aussi de s'engager dans les recherches qu'exige le mémoire de master.
Ensuite, après cette "formation", les débutants devront assurer seuls, sans accompagnement véritable, un enseignement à plein temps à l'année. Ainsi le professeur des écoles qui aura fait un stage d'un mois (dans le meilleur des cas) au CM1 pourra se voir confier, sans expérience préalable, un CP ou une classe de maternelle ! Et le jeune professeur de maths ou d'histoire qui aura pu s'entraîner quelques heures (mais pas toujours) dans une classe de 1re devra enseigner d'emblée à cinq ou six classes allant de la 6e à la 3e dans un collège de banlieue ! Premiers pas inoubliables dans le métier...

Donnerait-on le permis de conduire à des candidats qui n'auraient jamais pris le volant ? Que dirait-on d'une formation d'infirmières qui apprendraient dans les livres à faire les piqûres ? C'est pourtant ce que le ministère s'apprête à décréter. Les conséquences sont hélas prévisibles : les débutants auront du mal à gérer la classe et, malgré eux, ils mettront souvent leurs élèves en difficulté. Les inspecteurs et les chefs d'établissement seront submergés de plaintes, le pourcentage de démissionnaires augmentera, on créera des "cellules de soutien psychologique"...
Cette réforme réussit par ailleurs le tour de force de susciter simultanément de légitimes inquiétudes quant au niveau de maîtrise des disciplines par les futurs enseignants, notamment en raison d'une conception hybride des épreuves des concours. La réduction de leur nombre (pour faire des économies) empêchera de s'assurer que les lauréats maîtrisent bien les savoirs et compétences nécessaires pour enseigner les disciplines scolaires. Le comble est atteint avec le concours de professeurs des écoles, qui n'aura plus d'épreuve pour vérifier de façon fiable leur capacité à enseigner le français !

Enseigner est un métier qui s'apprend, et qui s'apprend continûment, en même temps qu'une fonction sociale qui exige une permanente mise à jour des connaissances. Or, non seulement le projet ne dit rien de la formation continue des professeurs du secondaire, déjà si restreinte, mais il la met en péril dans le primaire. En effet, actuellement, les professeurs des écoles peuvent bénéficier de la formation continue parce que, lors des stages de formation initiale, leurs jeunes collègues les remplacent dans leur classe. En divisant par trois la durée de ces stages, on anéantit la formation continue. On tourne le dos aux conditions du progrès de l'école.
La logique globale semble d'abord budgétaire : la suppression du statut de fonctionnaire stagiaire rémunéré équivaut à un plan social de 20 000 postes. Ce sera aux familles de payer les études... Du moins, celles qui le pourront. Cette logique est injuste.

Mais le projet met aussi à mal l'égalité territoriale. Le caractère national des concours est fragilisé, dans les départements ruraux, l'existence des sites IUFM installés dans les anciennes Ecoles normales est menacée et le gouvernement a engagé les universités dans une concurrence sauvage : on ne peut plus être sûr qu'on formera les mêmes enseignants d'une région à l'autre ou au sein d'une même région tant les conceptions du métier varient d'un projet à l'autre.
Est ainsi en train de se rompre le lien consubstantiel établi depuis Jules Ferry entre l'école, les maîtres et la République, celui d'une formation définie et maîtrisée par l'Etat. Nous assistons à la dénationalisation de la formation des maîtres, le coeur de l'école publique. Pourquoi les citoyens ne sont-ils pas informés de cette réforme essentielle ? Pourquoi le Parlement n'en est-il pas saisi ?

Depuis l'automne, ce projet fait l'unanimité contre lui. La plupart des universités ont demandé un moratoire pour permettre que s'engage une négociation sérieuse autour d'une vraie réforme, plus nécessaire que jamais, à un moment où le métier est de plus en plus difficile. Mais elles ne sont pas entendues.
Pour l'instant, cette obstination a un résultat évident : la pagaille dans le monde universitaire. Le retour des projets de master est imposé pour le 15 février, mais les dernières précisions du ministère datent du 15 janvier et les textes officiels sur les épreuves des concours ne sont toujours pas parus...

Que faire devant tant d'irresponsabilité et tant d'irrespect envers les acteurs de la formation ? Au regard des délais, il n'y a plus d'autre solution : les parents d'élèves, appuyés par les parlementaires et les élus locaux attachés à la qualité de notre école, doivent demander l'arrêt d'urgence de ce train fou. Nous en sommes convaincus, le gouvernement devra alors cesser de s'entêter et retirer sa "réforme", maintenir une année de plus les concours actuels, prendre le temps d'évaluer l'existant et organiser l'indispensable négociation. C'est l'esprit républicain et c'est le simple bon sens. Mais il faut agir vite.

Sylvie Clabecq, professeur IUFM Pays de Loire, université de Nantes ;
Guy Couarraze, président de l'université Paris-Sud-XI ;
Claudine Garcia-Debanc, professeur des universités, IUFM de Midi-Pyrénées, université Toulouse-II-Le Mirail ;
Sylvain Grandserre, professeur des écoles, directeur (Seine-Maritime), prix Louis Cros 2007 ;
Hervé Hamon, écrivain, auteur de "Tant qu'il y aura des profs" et éditeur ;
Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves de l'école publique ;
Philippe Joutard, historien, ancien recteur ;
Jean-Pierre Kahane, mathématicien, membre de l'Académie des sciences ;
Georges Molinié, président de l'université Paris-IV (Sorbonne) ;
André Ouzoulias, professeur agrégé, IUFM de Versailles, université de Cergy-Pontoise ;
Sylvie Plane, professeur des universités, IUFM de Paris, université Paris-IV.

28/01/2009

Contre la casse du service public d’éducation

L’école n’est pas une charge à réduire,
C’est un investissement pour l’avenir

Après le succès de la manifestation du samedi 17 janvier 2009
La FCPE d’Ile-de-France appelle les parents d’élèves à participer à la manifestation du Jeudi 29 janvier 2009.

De la maternelle au lycée, s’appuyant sur des suppressions massives de postes (13500 en 2009 dont 3000 RASED), les mesures Darcos visent une même logique : détruire les socles de l’école publique, laïque, gratuite et les bases de l’égalité pour tous les élèves.

Contre la casse du service public d’éducation :
· POUR le retour à un temps d’enseignement égal pour tous les élèves à 26h hebdomadaires enprimaire, avec le traitement de la difficulté scolaire dans le cadre de ce temps
d’enseignement au sein de classes à effectif réduit,
· POUR le développement de la maternelle et l’amélioration de la scolarisation des tout-petits,
· POUR l’abaissement des effectifs par classe à tous les niveaux de l’école Primaire,
· POUR le renforcement des RASED afin de répondre aux besoins dans toutes les écoles,
· POUR une réforme pédagogique du lycée dans le prolongement du collège unique, favorisant la démocratisation de la réussite et concertée avec tous les partenaires
· POUR l’abandon des mesures DARCOS, pour l’abrogation des décrets Darcos.

La FCPE d’Ile-de-France appelle à participer nombreux à la manifestation.

Jeudi 29 janvier 2009
14 h Place de la Bastille

Aujourd’hui comme hier, les parents d’élèves FCPE restent mobilisés.
C’est l’avenir de nos enfants qui se joue… et c’est l’affaire de tous.

comité régional FCPE Île-de-France

16/01/2009

Quelles sont les conséquences des réformes de l’éducation nationale pour nos enfants ?

1▪ La suppression des samedis

Supprimer les samedis semblait être une bonne idée ?
Matinée en famille - week-end en déplacement - activités diverses - parents séparés.

Mais les conséquences sont nombreuses :

En supprimant les samedis, ce sont toutes les recherches sur les rythmes biologiques et psychologiques des enfants qui sont négligées… dans l’intérêt des seuls adultes ?

En supprimant les samedis, ce sont trois semaines d’enseignement qui disparaissent et doivent être rattrapées par les professeurs. De plus les programmes ont été alourdis en cette rentrée 2009.

Les sorties et activités sur le temps scolaire de nos enfants sont réduites…

En supprimant les samedis, toutes les activités exceptionnelles et de présentation du travail des enfants en présence des parents sont menacées
Plus de carnaval, plus de cross, plus de chorale de Noël … le samedi…alors que nous étions nombreux à y assister.

En supprimant les samedis, on a réduit les échanges entre parents qui se retrouvaient à la sortie des classes et entre parents et professeurs.

Nous sommes nombreux à travailler et le lien avec l’école s’amenuise…

En supprimant les samedis, on a instauré les heures de soutien ; les enseignants compensent ainsi les heures supprimées le samedi.

Mais ces heures de soutien ont aussi leurs conséquences…


2▪ L’instauration des heures de soutien

Les 2 heures de soutien hebdomadaires sont réparties aux heures des repas les lundis, mardis et jeudi, à raison de 40 minutes par séance.

L’équipe enseignante de l’école Saint-Exupéry – Beauregard a bien organisé ce temps de soutien pour les élèves, comparativement à d’autres écoles du secteur.

La manière dont a été mis en place ce soutien a permis qu’il ne soit stigmatisant ni pour les enfants ni pour les parents.

Mais les conséquences ne sont pas négligeables :

les rythmes de vie des enfants (6 heures de temps scolaire un record, dépression de la vigilance à l’heure du déjeuner…) ne sont pas assez pris en compte avec des journées qui pour certains d’entre eux débutent à 7h00 du matin et se terminent à 19h00.

La pause déjeuner est raccourcie et les temps d’attention demandés aux enfants pour l’enseignement sont allongés…

Le travail de coordination de l’équipe enseignante se trouve très réduit par l’ensemble de ces facteurs (soutien, samedis, programmes chargés).

Un des seuls moments de rencontre pour eux se trouve être le temps du déjeuner le vendredi.

La FCPE a demandé un bilan et une analyse qualitative de ce soutien aux ils seront présentés lors d’un prochain Conseil d’école.


3▪ La suppression des Réseaux d’aide spécialisée aux enfants en difficultés (RASED)


Le RASED comporte en principe, au minimum, un maître E spécialisé dans l’aide à dominante pédagogique (difficultés d’apprentissage), un maître G spécialisé dans l’aide à dominante rééducative (difficultés d’adaptation à l’Ecole) et un psychologue scolaire.
Les enseignants du RASED sont là pour apporter, pendant le temps de classe, une aide spécialisée aux élèves présentant des difficultés.

Leurs interventions permettent aussi de croiser les regards sur les enfants ; ce qui est essentiel. Cet « autre point de vue » permet de réconforter les enfants, de leur redonner confiance en eux et en leurs capacités. Il permet aussi de soutenir, et parfois de modifier, l’action d’un enseignant auprès de son élève.

La réforme prévoit actuellement la suppression de 1500 postes de RASED par an, soit des enseignants des RASED et ce sur 3 ans (1500 postes ont déjà été sauvés grâce à la mobilisation de tous, enseignants, parents…)
C’est la mort programmée des RASED !
Or le travail du RASED est déjà actuellement extrêmement chargé (pour Yerres : 3 maîtres E, 2 maîtres G et 1 psychologue).

Nos enfants sont tous susceptibles d’avoir besoin, un jour, de ces enseignants spécialement formés et qui peuvent les aider au cours de leur scolarité.

C’est la prévention des difficultés auprès de nos enfants qui disparaît ainsi, petit à petit…

« Les parents d’élèves de la FCPE souhaitent vous sensibiliser sur le fait que les réformes ne doivent pas se faire uniquement sur des considérations budgétaires, mais que l’intérêt des enfants et les conditions de travail des enseignants doivent être considérés fortement. »


Conseil local Saint-Exupéry

20/06/2008

Les nouveaux horaires des écoles maternelles et élémentaires

Arrêté du 9 juin 2008 fixant les horaires des écoles maternelles et élémentaires

Art. 1er.- Sous réserve des dispositions prévues à l’article 3, les horaires d’enseignement à l’école élémentaire sont répartis par domaine disciplinaire comme suit :

Horaires de l’école élémentaire

Cycle des apprentissages fondamentaux (CP - CE 1)

DOMAINES DISCIPLINAIRES

Français
  • durée annuelle 360 heures
  • durée hebdomadaire 10 heures

Mathématiques
  • durée annuelle 180 heures
  • durée hebdomadaire 5 heures

Education physique et sportive
  • durée annuelle 108 heures
  • durée hebdomadaire 9 heures (*)
Langue vivante
  • durée annuelle 54 heures
Pratiques artistiques et histoire des arts
  • durée annuelle 81 heures
Découverte du monde
  • durée annuelle 81 heures
Total
  • durée annuelle 864 heures
  • durée hebdomadaire 24 heures

(*) La déclinaison de cet horaire hebdomadaire sera fonction du projet pédagogique des enseignants, dans le respect des volumes annuels


Cycle des approfondissements (CE 2 - CM 1 - CM 2)

Français
  • durée annuelle 288 heures
  • durée hebdomadaire 8 heures

Mathématiques
  • durée annuelle 180 heures
  • durée hebdomadaire 5 heures

Education physique et sportive
  • durée annuelle 108 heures
  • durée hebdomadaire 9 heures (*)
Langue vivante
  • durée annuelle 54 heures

Sciences expérimentales et technologie
  • durée annuelle 78 heures
Culture humaniste
  • pratiques artistiques et histoire des arts (**) durée annuelle 78 heures
  • histoire-géographie-instruction civique et morale durée annuelle 78 heures
Total
  • durée annuelle 864 heures
  • durée hebdomadaire 24 heures
(*) La déclinaison de cet horaire hebdomadaire sera fonction du projet pédagogique des enseignants, dans le respect des volumes annuels
fixés pour chacun des domaines disciplinaires.
(**) L’enseignement annuel d’histoire des arts est de 20 heures et concerne l’ensemble des domaines disciplinaires
.

Art. 2. - Les modifications d’horaires liées à l’aménagement de la semaine scolaire telles qu’elles sont prévues à l’article 10-1 du décret du 6 septembre 1990 susvisé ne peuvent avoir pour effet de modifier ni la durée totale annuelle des horaires d’enseignement ni l’équilibre entre les domaines disciplinaires fixé à l’article 1er pour l’école élémentaire.

Art. 3. - L’enseignement de la langue régionale peut s’imputer sur les horaires prévus selon des modalités précisées dans le projet d’école ou selon les modalités définies par l’arrêté du 12 mai 2003 relatif à l’enseignement bilingue en langues régionales à parité horaire dans les écoles et les sections langues régionales des collèges et des lycées.

Art. 4. - Le directeur général de l’enseignement scolaire est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française et entrera en vigueur à la rentrée de l’année scolaire 2008-2009.

Fait à Paris, le 9 juin 2008.