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01/10/2014

Déclaration de la FCPE 91 au CDEN de l’Essonne

Monsieur le Préfet, Monsieur le Directeur Académique, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil départemental de l'éducation nationale ,
Le 30 septembre 2014,

La rentrée scolaire 2014 se place sous le signe de la généralisation de l’application de la réforme des rythmes scolaires à toutes les écoles publiques de France. Or l’actualité a démontré que la loi ne s’applique pas à tous et particulièrement en Essonne !
Le mercredi 3 septembre, les écoles de Yerres, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon, étaient fermées laissant les élèves sur le trottoir et les familles démunies.

28/01/2009

Contre la casse du service public d’éducation

L’école n’est pas une charge à réduire,
C’est un investissement pour l’avenir

Après le succès de la manifestation du samedi 17 janvier 2009
La FCPE d’Ile-de-France appelle les parents d’élèves à participer à la manifestation du Jeudi 29 janvier 2009.

De la maternelle au lycée, s’appuyant sur des suppressions massives de postes (13500 en 2009 dont 3000 RASED), les mesures Darcos visent une même logique : détruire les socles de l’école publique, laïque, gratuite et les bases de l’égalité pour tous les élèves.

Contre la casse du service public d’éducation :
· POUR le retour à un temps d’enseignement égal pour tous les élèves à 26h hebdomadaires enprimaire, avec le traitement de la difficulté scolaire dans le cadre de ce temps
d’enseignement au sein de classes à effectif réduit,
· POUR le développement de la maternelle et l’amélioration de la scolarisation des tout-petits,
· POUR l’abaissement des effectifs par classe à tous les niveaux de l’école Primaire,
· POUR le renforcement des RASED afin de répondre aux besoins dans toutes les écoles,
· POUR une réforme pédagogique du lycée dans le prolongement du collège unique, favorisant la démocratisation de la réussite et concertée avec tous les partenaires
· POUR l’abandon des mesures DARCOS, pour l’abrogation des décrets Darcos.

La FCPE d’Ile-de-France appelle à participer nombreux à la manifestation.

Jeudi 29 janvier 2009
14 h Place de la Bastille

Aujourd’hui comme hier, les parents d’élèves FCPE restent mobilisés.
C’est l’avenir de nos enfants qui se joue… et c’est l’affaire de tous.

comité régional FCPE Île-de-France

16/01/2009

Quelles sont les conséquences des réformes de l’éducation nationale pour nos enfants ?

1▪ La suppression des samedis

Supprimer les samedis semblait être une bonne idée ?
Matinée en famille - week-end en déplacement - activités diverses - parents séparés.

Mais les conséquences sont nombreuses :

En supprimant les samedis, ce sont toutes les recherches sur les rythmes biologiques et psychologiques des enfants qui sont négligées… dans l’intérêt des seuls adultes ?

En supprimant les samedis, ce sont trois semaines d’enseignement qui disparaissent et doivent être rattrapées par les professeurs. De plus les programmes ont été alourdis en cette rentrée 2009.

Les sorties et activités sur le temps scolaire de nos enfants sont réduites…

En supprimant les samedis, toutes les activités exceptionnelles et de présentation du travail des enfants en présence des parents sont menacées
Plus de carnaval, plus de cross, plus de chorale de Noël … le samedi…alors que nous étions nombreux à y assister.

En supprimant les samedis, on a réduit les échanges entre parents qui se retrouvaient à la sortie des classes et entre parents et professeurs.

Nous sommes nombreux à travailler et le lien avec l’école s’amenuise…

En supprimant les samedis, on a instauré les heures de soutien ; les enseignants compensent ainsi les heures supprimées le samedi.

Mais ces heures de soutien ont aussi leurs conséquences…


2▪ L’instauration des heures de soutien

Les 2 heures de soutien hebdomadaires sont réparties aux heures des repas les lundis, mardis et jeudi, à raison de 40 minutes par séance.

L’équipe enseignante de l’école Saint-Exupéry – Beauregard a bien organisé ce temps de soutien pour les élèves, comparativement à d’autres écoles du secteur.

La manière dont a été mis en place ce soutien a permis qu’il ne soit stigmatisant ni pour les enfants ni pour les parents.

Mais les conséquences ne sont pas négligeables :

les rythmes de vie des enfants (6 heures de temps scolaire un record, dépression de la vigilance à l’heure du déjeuner…) ne sont pas assez pris en compte avec des journées qui pour certains d’entre eux débutent à 7h00 du matin et se terminent à 19h00.

La pause déjeuner est raccourcie et les temps d’attention demandés aux enfants pour l’enseignement sont allongés…

Le travail de coordination de l’équipe enseignante se trouve très réduit par l’ensemble de ces facteurs (soutien, samedis, programmes chargés).

Un des seuls moments de rencontre pour eux se trouve être le temps du déjeuner le vendredi.

La FCPE a demandé un bilan et une analyse qualitative de ce soutien aux ils seront présentés lors d’un prochain Conseil d’école.


3▪ La suppression des Réseaux d’aide spécialisée aux enfants en difficultés (RASED)


Le RASED comporte en principe, au minimum, un maître E spécialisé dans l’aide à dominante pédagogique (difficultés d’apprentissage), un maître G spécialisé dans l’aide à dominante rééducative (difficultés d’adaptation à l’Ecole) et un psychologue scolaire.
Les enseignants du RASED sont là pour apporter, pendant le temps de classe, une aide spécialisée aux élèves présentant des difficultés.

Leurs interventions permettent aussi de croiser les regards sur les enfants ; ce qui est essentiel. Cet « autre point de vue » permet de réconforter les enfants, de leur redonner confiance en eux et en leurs capacités. Il permet aussi de soutenir, et parfois de modifier, l’action d’un enseignant auprès de son élève.

La réforme prévoit actuellement la suppression de 1500 postes de RASED par an, soit des enseignants des RASED et ce sur 3 ans (1500 postes ont déjà été sauvés grâce à la mobilisation de tous, enseignants, parents…)
C’est la mort programmée des RASED !
Or le travail du RASED est déjà actuellement extrêmement chargé (pour Yerres : 3 maîtres E, 2 maîtres G et 1 psychologue).

Nos enfants sont tous susceptibles d’avoir besoin, un jour, de ces enseignants spécialement formés et qui peuvent les aider au cours de leur scolarité.

C’est la prévention des difficultés auprès de nos enfants qui disparaît ainsi, petit à petit…

« Les parents d’élèves de la FCPE souhaitent vous sensibiliser sur le fait que les réformes ne doivent pas se faire uniquement sur des considérations budgétaires, mais que l’intérêt des enfants et les conditions de travail des enseignants doivent être considérés fortement. »


Conseil local Saint-Exupéry

24/11/2008

Enfin majeure!

La 18ème Foire aux livres s'est déroulée ce week-end. Après des résultats en demi-teinte en 2007 au CEC, l'année 2008 est un grand cru - + 30% de recettes.

154 déposants dont 80 nouveaux déposants
11276 livres et 1197 CD déposés
4569 livres et 592 CD vendus


Merci à tous les parents qui ont aidé au bon déroulement de cette 18ème édition, merci à tous ceux qui, par leurs achats, participent à l'action de la FCPE en faveur des coopératives scolaires de la ville.

Merci aussi à tous ceux qui, à l'occasion de leur visite, ont apporté leur soutien au RASED.

03/11/2008

Rased

RASED : Journée de sensibilisation et d'interpellation le 4 novembre

Dans la poursuite des actions de mobilisation autour des RASED, les fédérations de maîtres E et G (FNAME et FNAREN) organisent une journée de sensibilisation et d'interpellation le 4 novembre, premier jour d'examen du budget à l'Assemblée Nationale.

Le SNUipp soutient cette initiative et le snuipp91 y sera représenté.

Deux types d'actions sont prévues :

- à Paris, devant l'Assemblée Nationale: rassemblement de 3000 professionnels de Rased, en direction des parlementaires.

- en province, rassemblements devant les préfectures.

Communiqué AREN 91

SEMAINE DU 17 AU 21 NOVEMBRE

MOBILISATION POUR LA DEFENSE

DU SERVICE PUBLIC DE L’ EDUCATION NATIONALE


ALERTE : ON VEUT SUPPRIMER LES RASED

(Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté)

La mission première du service public d’éducation est d’assurer la réussite de tous les élèves et de contribuer à l’égalité des droits par le respect des différences. La prise en charge des difficultés des élèves à l’école maternelle et élémentaire constitue aujourd’hui une préoccupation majeure de toute la communauté éducative. Ces difficultés nécessitent des approches différenciées et concertées.

Les RASED ont été créés pour répondre aux besoins particuliers de ces élèves (150 000 enfants sont concernés chaque année). Leur mission est de contribuer, sur le temps scolaire, et en étroite collaboration avec les parents, les enseignants et les partenaires extérieurs, à la prévention et à la remédiation de la difficulté scolaire.

L’équipe du RASED est constituée de trois catégories de professionnels titulaires de diplômes spécifiques :

les enseignants spécialisés chargés de l’aide à dominante pédagogique (psycho-pédagogues / maîtres E), les enseignants chargés de l’aide à dominante rééducative (rééducateurs / maîtres G), et les psychologues de l’Education Nationale.

Le dispositif RASED permet une analyse approfondie des difficultés de l’élève dans leurs dimensions psychologiques, affectives, relationnelles, sociales et cognitives. Le RASED recherche avec l’équipe enseignante et les familles, les réponses et les aides différenciées les plus adaptées d’ordre pédagogique, rééducatif, psychologique.

Aujourd’hui, les 13500 personnels des RASED sont sacrifiés :

- par la suppression progressive sur 3 ans des postes spécialisés E et G

- par la suppression de la formation de ces enseignants spécialisés

Le Ministère de l’Education Nationale prétexte que ces suppressions seront compensées par la réaffectation d’une partie des heures supprimées le samedi matin à la mise en place de 60 heures annuelles « d’aide aux élèves rencontrant des difficultés scolaires ». Ces heures d’ « aide personnalisée » contrairement aux aides spécialisées sont dispensées par un enseignant généraliste en dehors du temps scolaire des élèves.

Cette aide personnalisée est d’une nature différente de celles du RASED et ne peut en aucun cas les remplacer.

La confusion entre les deux dispositifs n’est qu’une manière de réaliser de substantielles économies de postes d’enseignants au détriment des élèves les plus en difficulté.

Le dispositif RASED doit être maintenu, complété et renforcé pour pouvoir continuer à remplir ses missions dans toutes les écoles maternelles et élémentaires, au service de tous les élèves qui en ont besoin.

29/09/2008

Préservons et développons les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (R.A.S.E.D.)

Appel commun des parents d’élèves, des associations de professionnels et des syndicats pour soutenir les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté.


La mission première du service public d’éducation est d'assurer la réussite de tous les élèves et de contribuer à l’égalité des droits par le respect des différences. La prise en charge des difficultés des élèves à l’école maternelle et élémentaire constitue aujourd'hui une préoccupation majeure de toute la communauté éducative.

Ces difficultés nécessitent des approches différenciées et concertées.

Les RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté) ont été créés pour répondre aux besoins particuliers de ces élèves. Leur mission est de contribuer sur le temps scolaire, et en étroite collaboration avec les parents, les enseignants et les partenaires extérieurs, à la prévention et à la remédiation de la difficulté scolaire.

L'équipe du RASED est constituée de trois catégories de professionnels titulaires de diplômes spécifiques : les enseignants spécialisés chargés de l’aide à dominante pédagogique (psychopédagogues/maîtres E), les enseignants spécialisés chargés de l’aide à dominante rééducative (rééducateurs / maîtres G), et les psychologues de l’Education Nationale.

Le dispositif RASED permet une analyse approfondie des difficultés de l’élève dans leurs dimensions psychologiques, affectives, relationnelles, sociales et cognitives. Le RASED recherche avec l’équipe enseignante et les familles, les réponses et les aides différenciées les plus adaptées d’ordre pédagogique, rééducatif, psychologique.

Aujourd'hui, les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté sont menacés :

- dans leurs moyens, par une diminution inquiétante du nombre de postes spécialisés,

- dans leur renouvellement, par l’insuffisance de départs en formation de spécialisation,

- dans leur fonctionnement, puisque de nombreux RASED sont incomplets et ne peuvent pas proposer aux élèves les aides spécialisées nécessaires.

- par la confusion entre les aides spécialisées du RASED et l'aide personnalisée apportée par les enseignants des classes.

En effet, le ministère de l’Education Nationale a décidé dès cette rentrée scolaire, de réaffecter une partie des heures supprimées le samedi matin à la mise en place de 60 heures annuelles « d’aide aux élèves rencontrant des difficultés scolaires ». Ces heures d’ « aide personnalisée » contrairement aux aides spécialisées seront dispensées par un enseignant généraliste en dehors du temps scolaire des élèves. Le risque existe que la mise en place de cette aide serve de prétexte au ministère pour supprimer les RASED. Cette aide personnalisée est d’une nature différente de celles du RASED et ne peut en aucun cas les remplacer.

La confusion entre les deux dispositifs ne serait qu'une manière de réaliser de substantielles économies de postes d’enseignants au détriment des élèves les plus en difficulté.

Le dispositif RASED doit être maintenu, complété et renforcé pour pouvoir continuer à remplir ses missions dans toutes les écoles maternelles et élémentaires au service de tous les élèves qui en ont besoin.

C'est ensemble que nous devons agir pour que le service public puisse offrir dans l’école les aides

spécialisées du RASED pour répondre aux besoins de tout enfant.

09/05/2008

Sur quelques articles du blog, par Anne Fallouh

Concernant le travail du RASED, je trouve que ce n'est pas normal de prendre les enfants en difficultés pendant les heures de cours. Cela leur fait rater le cours et lorsqu'une nouvelle notion est abordée alors qu'ils sont avec le RASED, ils n'arrivent pas à rattraper et décrochent, cela les enfonce un peu plus : j'ai pu en faire l'expérience en 2003-2004, année où j'ai suivi ma filleule qui était en CE2.

Je trouve donc que dans l'organisation actuelle des choses, le RASED empire le retard des enfants, car il n'y a pas de coordination entre la maitresse et le RASED.

Au contraire, le RASED devrait permettre à ces enfants d'aborder les nouvelles notions en petit effectif, pour l'assimiler du premier coup, et ce AVANT le reste de la classe (en cours normal, l'enfant qui bavarde alors que la maitresse aborde une nouvelle notion rate l'info importante et est largué).

Si l'enfant a déjà COMPRIS la nouvelle notion en petit comité, il aura le plaisir de pouvoir répondre en classe lorsque la maitresse abordera la notion (même s'il bavarde à ce moment là, si c'est déjà compris, ça passe).


Concernant l'apprentissage de la lecture en maternelle, il faut trouver le juste milieu entre faire apprendre la lecture avec un an d'avance à tous les enfants et mettre l'apprentissage de l'alphabet en CE1 (!!!), comme c'était le cas avant les nouveaux programmes (en 2002-2003).
Il faut noter que depuis les nouveaux programmes, le premier cycle d'apprentissage débute en grande section de maternelle, alors que cette année n'est pas obligatoire.

Quant au soutien scolaire, il doit certes être proposé à tous, mais pourquoi être obligatoire pour les enfants qui ont la chance d'avoir des parents capables de les aider dans leurs devoirs, ou pour ceux qui préfèrent aller à l'étude?

Les stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires peuvent être une très bonne chose pour revoir des notions en petit effectif : il ne faut pas obliger tous les enfants à y participer, mais seulement ceux qui en ont besoin.

Ce ne sera pas plus fatigant que de passer la journée au centre de loisirs si les cours de remise à niveau ne sont dispensés qu'en demi journée, avec possibilité de rejoindre le centre de loisir avant ou après (par ramassage scolaire en bus) pour les parents qui le souhaitent.


Anne Fallouh

08/10/2007

Base élèves : une première victoire

La FCPE ne peut que se satisfaire de la décision du ministre de l’Education nationale de supprimer du fichier « base élèves » les trois mentions qu’elle récusait : nationalité, date d’arrivée en France et suivi d’un enseignement de langue et culture d’origine.

La FCPE ne peut que se satisfaire de la décision du ministre de l’Education nationale de supprimer du fichier « base élèves » les trois mentions qu’elle récusait : nationalité, date d’arrivée en France et suivi d’un enseignement de langue et culture d’origine. L’informatisation de ces données ne présentait d’ailleurs aucun intérêt pour le suivi des enfants. La FCPE avait demandé que soient supprimées ces mentions des fiches remplies par les parents et se félicite donc d’avoir été entendue sur ce point.

Néanmoins, la FCPE rappelle son exigence concernant la sécurisation des fichiers informatiques ainsi constitués. Elle exige une totale garantie du fait que ces données ne pourront être utilisées par quiconque en dehors de l’institution scolaire, notamment pour des visées politiques ou commerciales. Elle n’acceptera pas que les maires, d’autres administrations que l’Education nationale ou des sociétés commerciales aient accès à ces informations.

Enfin, la FCPE rappelle que certaines informations concernant la scolarité des élèves, comme les absences ou le recours au RASED, qui sont renseignées directement par les directeurs et directrices d’école, doivent être supprimées du fichier en fin d’année ou dès que leur conservation n’est plus pertinente.

21/09/2007

Base élèves : attention

Conseils pratiques aux parents

note d'information FCPE mai 2007

L’Education nationale envisage de généraliser, à la rentrée 2007, le logiciel « base élèves du premier degré », un logiciel d'aide à la gestion des élèves, au suivi des parcours scolaires et au pilotage académique et national.
Cette base a reçu l’aval de la CNIL et il en existe un équivalent dans le second degré.

Ce logiciel permet au directeur d’école, au moment de l’inscription de l’élève, de saisir un certain nombre de renseignements concernant l’enfant et sa famille.
Outre les éléments d’état civil déjà consignés dans le document papier jusqu’à présent utilisé, comme la nationalité, sont demandés la date d’entrée en France de la famille et si celle-ci souhaite un enseignement de langue et culture d’origine (ELCO).

En cours d’année, le directeur fait également figurer sur la fiche de l’élève des précisions sur lesquelles les parents n’ont pas prise : suivi de l’élève par le RASED, par un psychologue scolaire, décompte des absences...

Qui peut avoir accès à ces données « confidentielles »: la mairie ? L’Inspection académique ? Le Rectorat ? Le ministère de l’Education nationale ? Le ministère de l’Intérieur ?

Quelles assurances avons-nous que ces éléments recueillis en vue de la gestion administrative des élèves ne seront pas utilisés à d’autres fins ?

Comment ces données informatiques qui transitent par Internet sont-elles sécurisées ?

Ce sont les questions que la FCPE a posées par courrier au ministère de l’Education nationale. La réponse du ministère de l’Education nationale se voulait rassurante. Nous ne pouvons que prendre acte des garanties qui nous sont apportées par l’Institution.

Le ministère nous a notamment assurés que les données concernant la nationalité ne sont pas accessibles aux maires et, plus globalement, que les données nominatives ne seront accessibles qu’aux acteurs locaux sous l’autorité de l’IA-DSDEN. Ainsi, le maire n’accède qu’à sa commune, la directrice à son école, l’IA à son département et le recteur à son académie.

Néanmoins, nous ne sommes pas totalement convaincus, particulièrement en ce qui concerne les risques de piratage informatique des renseignements fournis et de contrôle social des familles par les maires, ceci dans un contexte national sécuritaire et oppressant.

L’Ecole doit rester un lieu de neutralité et de protection des plus démunis, afin de ne pas entraîner une suspicion des familles envers le système éducatif.

La FCPE engage les parents d’élèves à se montrer extrêmement prudents lors de l’inscription de leur enfant et à ne remplir que les lignes obligatoires de la fiche. En revanche, nous ne pouvons nous risquer à appeler les parents à ne pas remplir ce document car, dans ce cas, l’inscription de leur enfant ne serait pas prise en compte.


Conseils pratiques

Fiche mairie :

Sur les documents émanant du ministère, la nationalité ne figure pas parmi les renseignements demandés par la mairie pour l’inscription sur la liste scolaire. Cette information ne peut donc pas être réclamée aux parents. Si elle faisait néanmoins partie des questions posées, les familles n’ont pas à y répondre.

Fiche école :
Côté parents :
Seuls certains champs de la fiche de renseignements sont obligatoires. La validation de l’inscription de l’enfant n’est possible que s’ils sont remplis.
Mais les parents ne sont pas toujours informés de ce qui est obligatoire ou non.
Nous devons, dès à présent, inviter les parents à ne pas renseigner les champs facultatifs suivants :
  • « année de l’arrivée en France »
  • « souhaite un enseignement de langue et culture d’origine»,
En revanche, le champ « nationalité » est obligatoire pour permettre la validation de l’inscription.
Par ailleurs, nous allons demander au ministère de l’Education nationale que les renseignements non obligatoires soient supprimés du document.
Le ministère nous a donné l’assurance que les données relatives aux besoins particuliers (intervention du RASED, absentéisme) qui sont, au cours de l’année scolaire, renseignées par le directeur d’école, devront être effacées dès qu’elles ne seront plus pertinentes et de façon systématique en fin d’année scolaire pour celles concernant les absences.

Conseils locaux :

Cependant, certaines familles concernées, notamment celles qui sont en situation de fragilité, n’oseront probablement pas vérifier que les données concernant leur enfant sont bien effacées.
C’est pourquoi nous demandons aux conseils locaux de les aider dans cette démarche.
Nous vous invitons dès à présent à rencontrer les directeurs d’écoles, afin de préciser avec eux certains éléments de notre position
  • Ne pas exiger des parents le renseignement des éléments facultatifs cités ci dessus.
  • Ne pas renseigner les éléments suivants : suivi de l’élève par le RASED, par un psychologue scolaire, décompte des absences...
  • Lors du dernier conseil d’école, les élus FCPE devront s’assurer que l’effacement des données est effectivement réalisé pour tous les enfants, dans le cas où ces lignes auraient été renseignées pendant l’année scolaire
Tout le dossier: ici