12/02/2013

Clap de fin pour la semaine de 4 jours

Elles sont déjà nombreuses les villes qui ont annoncé leur passage à la semaine de 4 jours et demi dès la rentrée 2013 ! Angers, Aubervilliers, Bourges, Brest, Dijon, Grenoble, Lomme, Montreuil, Nantes, Paris, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Strasbourg, Toulouse... n'attendront pas 2014 pour mettre en place la semaine la plus équilibrée possible pour les enfants !

Tout est désormais possible : le décret sur l'organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires intégrant quelques-uns des amendements de la FCPE, est paru au journal officiel, samedi 26 janvier 2013.

La FCPE salue cette décision courageuse et fondamentale pour le bien-être des enfants.

Ce décret enterre enfin la semaine de quatre jours, exception française décriée par tous ! Déjà en 2000, un rapport de l'Inspection générale de l'Education nationale avançait que : "le passage à 4 jours n'apporte pas de modifications sur les pratiques de l'enseignant, ni au demeurant, un confort à la vie de l'enfant». Cet avis a été suivi de très nombreux autres rapports officiels, tous concordants.

Elle appelle les parents à demander dans leur département la mise en place d'un comité de pilotage du projet d'organisation du temps éducatif.

Les enfants ont trop de choses à apprendre en trop peu de jours! En réformant les rythmes, il s'agit bien de mieux étaler le temps scolaire sur toute la semaine et de mieux l'articuler avec les autres temps des enfants.

Nul besoin d'une coupure en milieu de semaine pour améliorer les apprentissages, pour cela il faut baisser le nombre d'heures de classe par jour.

C'est pourquoi la FCPE demande une journée de 5 heures maximum. Les devoirs ne doivent plus alourdir les journées des enfants : le travail scolaire doit être fait en classe sous la conduite des enseignants.

Pour la FCPE, cette mesure est une étape de la refondation de l'Ecole.

Elle attend du ministre un aménagement des temps en particulier au collège.

Source

11/02/2013

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A lire  François Dubet dans Libération du 11 février :

 Les opposants cachent leur opposition derrière des arguties : «ça va être nul», «on n’y arrivera pas», «on va confier les élèves à des animateurs socioculturels», etc. Certaines critiques peuvent être fondées. La loi n’est pas parfaite. Mais on ne peut pas reprocher à Vincent Peillon de passer en force. Il a procédé à une vaste consultation. Et tout est négociable. Surtout, chacun sait que six heures de cours par jour, plus une demie heure pour les élèves en difficulté, et 144 jours de classe par an, ce n’est pas un bon système scolaire. Les enfants sont écrasés de travail, stressés, etc.