Xavier Darcos lance un appel d’offre pour connaître quasiment en temps réel l’état de l’opinion publique sur le système éducatif.
Pour le montant budgété, 100 000 euros - exactement le montant de la baisse de subvention qu’elle a eu à subir cette année - la FCPE est prête à tenir le ministère informé de ses prises de positions et de l’état d’esprit des parents d’élèves.
L’obsession maladive du contrôle de la population a atteint un second membre du gouvernement. Après Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la Famille, qui voudrait savoir à quoi chaque famille utilise l’allocation de rentrée scolaire, Xavier Darcos lance un appel d’offre pour connaître quasiment en temps réel l’état de l’opinion publique sur le système éducatif.
Pour le montant budgété, 100 000 euros - exactement le montant de la baisse de subvention qu’elle a eu à subir cette année - la FCPE est prête à tenir le ministère informé de ses prises de positions et de l’état d’esprit des parents d’élèves.
Encore faut-il que le ministère accepte d’entendre ce qu’elle a à lui dire voire accepte de tenir compte de ce que les acteurs du système éducatif pensent quant aux réformes nécessaires dans l’Education nationale…
A quoi sert d’ausculter l’opinion de si près si c’est pour ne jamais tenir compte de ses avis ?
La FCPE se félicite de la publication le 1er novembre de l’arrêté du ministère de l’Education nationale instituant la base élèves du premier degré. Il s’agit de la traduction dans les textes des annonces faites par le ministre au mois de juin dernier. La mobilisation conjointe des parents d’élèves de la FCPE, des enseignants et des défenseurs des droits de l’Homme a payé.
Ce texte restreint fortement et de façon claire les données qui peuvent être collectées et enregistrées et leurs délais de conservation. Il interdit notamment la collecte d’informations sur la nationalité et sur « l’origine raciale ou ethnique » des enfants, limite l’accès des maires aux données qui relèvent strictement de leur compétence et impose l’anonymisation des données transmises aux services de l’Education nationale concernés.
La FCPE appelle cependant les parents d’élèves à rester vigilants quant à l’application de cet arrêté en particulier en ce qui concerne l’« identifiant national élèves » qui ne doit pas pouvoir être utilisé à des fins de croisement de fichiers. Elle les invite également à exercer leur droit d’accès et de rectification.
Il appartient au ministre de l’Education nationale d’apporter la preuve que les exigences des parents d’élèves quant à la sécurisation des données sont effectivement mises en œuvre.
La FCPE demande enfin au ministère de l’Education nationale de procéder au réexamen dans le même sens du fichier Sconet, équivalent de la base élèves dans le second degré.
RASED : Journée de sensibilisation et d'interpellation le 4 novembre
Dans la poursuite des actions de mobilisation autour des RASED, les fédérations de maîtres E et G (FNAME et FNAREN) organisent une journée de sensibilisation et d'interpellation le 4 novembre, premier jour d'examen du budget à l'Assemblée Nationale.
Le SNUipp soutient cette initiative et le snuipp91 y sera représenté.
Deux types d'actions sont prévues :
- à Paris, devant l'Assemblée Nationale: rassemblement de 3000 professionnels de Rased, en direction des parlementaires.
- en province, rassemblements devant les préfectures.
(Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté)
La mission première du service public d’éducation est d’assurer la réussite de tous les élèves et de contribuer à l’égalité des droits par le respect des différences. La prise en charge des difficultés des élèves à l’école maternelle et élémentaire constitue aujourd’hui une préoccupation majeure de toute la communauté éducative. Ces difficultés nécessitent des approches différenciées et concertées.
Les RASED ont été créés pour répondre aux besoins particuliers de ces élèves (150 000 enfants sont concernés chaque année). Leur mission est de contribuer, sur le temps scolaire, et en étroite collaboration avec les parents, les enseignants et les partenaires extérieurs, à la prévention et à la remédiation de la difficulté scolaire.
L’équipe du RASED est constituée de trois catégories de professionnels titulaires de diplômes spécifiques :
les enseignants spécialisés chargés de l’aide à dominante pédagogique (psycho-pédagogues / maîtres E), les enseignants chargés de l’aide à dominante rééducative (rééducateurs / maîtres G), et les psychologues de l’Education Nationale.
Le dispositif RASED permet une analyse approfondie des difficultés de l’élève dans leurs dimensions psychologiques, affectives, relationnelles, sociales et cognitives. Le RASED recherche avec l’équipe enseignante et les familles, les réponses et les aides différenciées les plus adaptées d’ordre pédagogique, rééducatif, psychologique.
Aujourd’hui, les 13500 personnels des RASED sont sacrifiés :
-par la suppression progressive sur 3 ans des postes spécialisés E et G
- par la suppression de la formation de ces enseignants spécialisés
Le Ministère de l’Education Nationale prétexte que ces suppressions seront compenséespar la réaffectation d’une partie des heures supprimées le samedi matin à la mise en place de 60 heures annuelles « d’aide aux élèves rencontrant des difficultés scolaires ». Ces heures d’ « aide personnalisée » contrairement aux aides spécialisées sont dispensées par un enseignant généraliste en dehors du temps scolaire des élèves.
Cette aide personnalisée est d’une nature différente de celles du RASED et ne peut en aucun cas les remplacer.
La confusion entre les deux dispositifs n’est qu’une manière de réaliser de substantielles économies de postes d’enseignants au détriment des élèves les plus en difficulté.
Le dispositifRASEDdoit êtremaintenu, complété etrenforcépourpouvoir continuer à remplir ses missionsdans toutesles écoles maternelles et élémentaires, au service detous les élèves qui en ont besoin.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE pour les adhérents et sympathisants de la FCPE de Yerres (maternelle, primaire, collège, lycée…)
Mardi 21 octobre 2008 à partir de 19h à l’orangerie de la Grange au bois repas autour d’un buffet merci d’apporter tarte salée, sucrée, fruits, boisson… (vaisselle fournie)
Ordre du jour
19h-20h Présentation et organisation de la FCPE du comité de liaison et des conseils locaux.
20h-21h Accueil des nouveaux venus Discussion libre autour du buffet
21h-22h Désignation des représentants FCPE au comité de liaison au CCVS à la commission des menus…
Organisation de la Foire aux livres (week-end du 22-23 novembre)
Projets et champs d’action 2008-2009 Sujets Divers
- une restauration scolaire, outil de santé publique ;
- une restauration scolaire de qualité ;
- une restauration scolaire, moment convivial et éducatif ;
- une restauration scolaire, service public ouvert à tous.
A quelques jours du début de la semaine du goût qui commencera lundi prochain, la FCPE tient à réaffirmer ses revendications vis-à-vis du service public de restauration scolaire.
Oubliée la cantine d’antan, les restaurants scolaires aujourd’hui doivent être des lieux de rencontre, de convivialité et d’éducation nutritionnelle dans lesquels des personnels spécifiquement formés et en nombre suffisant encadrent des enfants qui ont le temps de profiter du moment du repas dans le calme et d’apprendre à découvrir des repas équilibrés et variés, des saveurs nouvelles…
Sur proposition notamment de la FCPE, le Conseil national de l’alimentation avait demandé l’élaboration d’un texte législatif reconnaissant le statut de la restauration scolaire comme service public à part entière.
Il est temps que les pouvoirs publics agissent.
La FCPE souhaite pour les élèves :
- une restauration scolaire, outil de santé publique. L’obésité étant enfin reconnue comme un enjeu de santé publique, la qualité nutritionnelle des repas servis dans les restaurants scolaires doit être respectée. Les repas doivent être élaborés par des diététiciens et les recommandations nutrition doivent être rendues obligatoires par la loi.
- une restauration scolaire de qualité. La FCPE demande qu’au moins 25% du prix du service soit investi dans l’assiette (soit 1,60 à 1,70 euro minimum) permettant une bonne qualité intrinsèque des aliments.
- une restauration scolaire, moment convivial et éducatif. La norme Afnor XFX50-220 du 5 octobre 2005 élaborée en collaboration avec la FCPE doit être appliquée par les collectivités. Elle implique un temps minimum passé à table, la qualité de l’encadrement, des règles d’hygiène respectées et un environnement calme.
- une restauration scolaire, service public ouvert à tous : le service de restauration doit être accessible quelle que soit la situation d’emploi des parents, une tarification doit être proposée en fonction du quotient familial.
"propositions pour la mixité scolaire" Par François Dubet, sociologue, directeur de recherche à l’EHESS; Olivier Ferrand, président de Terra Nov, Agnès Van Zanten, sociologue, directrice de recherche au CNRS
Appel commun des parents d’élèves, des associations de professionnels et des syndicats pour soutenir les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté.
La mission première du service public d’éducation est d'assurer la réussite de tous les élèves et de contribuer à l’égalité des droits par le respect des différences. La prise en charge des difficultés des élèves à l’école maternelle et élémentaire constitue aujourd'hui une préoccupation majeure de toute la communauté éducative.
Ces difficultés nécessitent des approches différenciées et concertées.
Les RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté) ont été créés pour répondre aux besoins particuliers de ces élèves. Leur mission est de contribuer sur le temps scolaire, et en étroite collaboration avec les parents, les enseignants et les partenaires extérieurs,àla prévention et à la remédiation de la difficulté scolaire.
L'équipe du RASED est constituée de trois catégories de professionnels titulaires de diplômes spécifiques : les enseignants spécialisés chargés de l’aide à dominante pédagogique(psychopédagogues/maîtres E), les enseignants spécialisés chargés de l’aide à dominante rééducative(rééducateurs / maîtres G), et les psychologues de l’Education Nationale.
Le dispositif RASED permet une analyse approfondie des difficultés de l’élève dans leurs dimensions psychologiques, affectives, relationnelles, sociales et cognitives. Le RASED recherche avec l’équipe enseignante et les familles, les réponses et les aides différenciées les plus adaptées d’ordre pédagogique, rééducatif, psychologique.
Aujourd'hui, les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté sont menacés :
- dans leurs moyens, par une diminution inquiétante du nombre de postes spécialisés,
- dans leur renouvellement, par l’insuffisance de départs en formation de spécialisation,
- dans leur fonctionnement, puisque de nombreux RASED sont incomplets et ne peuvent pas proposer aux élèves les aides spécialisées nécessaires.
- par la confusion entre les aides spécialisées du RASED et l'aide personnalisée apportée par les enseignants des classes.
En effet, le ministère de l’Education Nationale a décidé dès cette rentrée scolaire, de réaffecter une partie des heures supprimées le samedi matin à la mise en place de 60 heures annuelles « d’aide aux élèves rencontrant des difficultés scolaires ». Ces heures d’ « aide personnalisée » contrairement aux aides spécialisées seront dispensées par un enseignant généraliste en dehors du temps scolaire des élèves. Le risque existe que la mise en place de cette aide serve de prétexte au ministère pour supprimer les RASED.Cette aide personnalisée est d’une nature différente de celles du RASED et ne peut en aucun cas les remplacer.
La confusion entre les deux dispositifs ne serait qu'une manière de réaliser de substantielles économies de postes d’enseignants au détriment des élèves les plus en difficulté.
Le dispositif RASED doit être maintenu, complété et renforcé pour pouvoir continuer à remplir ses missions dans toutes les écoles maternelles et élémentaires au service de tous les élèves qui en ont besoin.
C'est ensemble que nous devons agir pour que le service public puisse offrir dans l’école les aides
spécialisées du RASED pour répondre aux besoins de tout enfant.
le samedi 22 novembre 2008 à la Grange au Bois 10, rue de Concy - 91330 YERRES
La FCPE organise un dépôt-vente de livres (romans, BD, policiers, dictionnaires, artistiques, scolaires, partitions musicales, etc.), CD, CD-rom et DVD. Ces objets doivent être tout public (la FCPE se réserve le droit de refuser un dépôt) et d'origine (aucune copie ne sera acceptée).
80% des ventes reviennent au déposant, 20% sont reversés au profit des écoles yerroises.
DEPOT Vendredi 21 novembre 2008, de 16h à 20h
Attention : depuis 2007, le numéro de déposant comporte obligatoirement 4 chiffres. Les anciens numéros à 3 chiffres ne sont plus valables. Vous pouvez obtenir un numéro de déposant en ligne sur ce site ou en téléphonant au 01 69 48 25 44.
Il est bien sûr possible d'obtenir un numéro de déposant sur place, le jour même, mais il est préférable d'identifier vos dépôts tranquillement chez vous.
Chaque livre ou CD/DVD, en bon état, doit être muni d'une étiquette adhésive blanche placée au dos, mentionnant très lisiblement le numéro de déposant et le prix de vente. Arrondissez les prix à la dizaine de centimes d'euro (par exemple : 1,60 €).
Remplissez et apportez votre dossier de dépôt. Vous pouvez en télécharger un exemplaire complet sur ce site.
Utilisez des feuilles de dépôt différentes pour les livres et les CD/DVD.
Une somme de 2 € sera perçue par tranche de 50 articles déposés.
VENTE Samedi 22 novembre 2008, de 9h à 19h
Aucun paiement par chèque ne sera accepté
RETRAIT DES GAINS ET DES INVENDUS Dimanche 23 novembre 2008, de 15h à 18h
Les invendus non repris ce jour seront distribués dans les écoles ou remis en vente l'année suivante au seul profit des écoles.
Pour les infos complémentaires, la réservation d'un n° c'est par ici.
"les moments proposés aujourd'hui pour l'aide individualisée sont les pires. Le matin, il faut 30 à 60 minutes aux enfants les plus vulnérables pour redevenir attentifs ; après 16 h 30, ils sont épuisés ; et l'heure du déjeuner est celle d'une dépression de la vigilance, démontrée par la neurologie. On ne va pas modifier les données scientifiques pour faire plaisir à un ministre."