09/02/2008

Samedi matin libéré : la FCPE demande le report des heures de classe

La FCPE exige le maintien des 936 heures pour tous avec des rythmes respectueux des enfants et un soutien scolaire adapté aux difficultés des enfants.

La FCPE attend toujours de connaître les modalités de mise en œuvre pour les élèves de l’annonce ministérielle sur la suppression de la classe le samedi matin dans le premier degré. Elle réaffirme son opposition à une diminution du nombre d’heures annuelles de classe pour les élèves. Selon le ministre, la suppression du samedi matin à l’école sera compensée par la répartition des deux heures correspondantes sur le reste de la semaine pour aider les élèves en grande difficulté. La FCPE exige le maintien des 936 heures pour tous avec des rythmes respectueux des enfants et un soutien scolaire adapté aux difficultés des enfants.

Ce dont les enfants ont besoin, ce n’est pas de moins d’Ecole mais de mieux d’Ecole !
A ce jour d’ailleurs, les textes imposent toujours que les élèves du primaire bénéficient de 936 heures annuelles, puisque le ministre n’a pas présenté au CSE (Conseil supérieur de l’éducation) d’arrêté visant à remettre en question cette disposition…
Récemment, le ministre est intervenu à la télévision pour annoncer que des stages de rattrapage seront mis en place pendant les vacances scolaires - et ce, dès les vacances de printemps 2008. Mais cela ne rentre vraisemblablement pas dans le cadre du report des 2 heures supprimées le samedi matin… Pourquoi toujours chercher hors de l’Ecole ce que l’Ecole devrait faire ? L’Ecole doit être son propre recours.

La FCPE rappelle au passage que les vacances scolaires permettent aux enfants de se reposer : faut-il priver de repos ceux qui peinent à l’Ecole ?

Et pendant que le ministre annonce des solutions de type « usine à gaz » pour « sauver » les élèves en difficulté, son ministère œuvre - mais sans médiatisation cette fois- à la disparition des RASED (Réseaux d’aide et de soutien aux élèves en difficulté) en supprimant des postes et les possibilités de formation des maîtres spécialisés… Ce qui permet de réduire encore la dépense intérieure d’éducation comme depuis 10 ans !

La FCPE exige que les structures qui existent pour aider ces enfants sur le temps scolaire soient dotées de personnels formés convenablement et en nombre suffisant. Ainsi, la prise en charge sera rapide et adaptée. C’est de cette rapidité d’intervention que dépend largement son efficacité.

Entre tout ce flou et le report des mesures de carte scolaire après les élections municipales, nul ne sait ce 6 février ce que sera la rentrée du 2 septembre à l’école primaire. Que d'annonces ! Que d'incertitudes ! Que d'impréparation


PS La suppression de l'école le samdei continue de faire débat. A Yerres , notre petit sondage en ligne - qui vait ce qu'il vaut- 40 % des votants sont favorables, 51 % s'y opposent

29/01/2008

Les toilettes à l’école : une question de santé publique

La FCPE demande depuis des années que la question des toilettes soit traitée comme une véritable question de santé publique !

La FCPE se félicite qu’un rapport sur l’état des toilettes dans les écoles primaires et de ses conséquences pour la santé des enfants ait enfin été publié.

Ce rapport dresse un certain nombre de constats, que la FCPE Paris et de l’Hérault avaient déjà fait en 2003, et qui confirme ce qu’elle dénonce dans les écoles, les collèges et les lycées : une mauvaise gestion des toilettes.

La FCPE demande depuis des années que la question des toilettes soit traitée comme une véritable question de santé publique !

La FCPE exige de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales la mise en place :
  • d’une politique d’éducation à l’hygiène impliquant enfants, parents, enseignants et personnels de service et de santé.
  • d’une surveillance effective dans les toilettes.
  • d’un cahier des charges déterminant les normes techniques des sanitaires prenant en compte la conception des locaux, leurs équipements, et les conditions d’entretien et d’hygiène.
  • de points d’eau hygiéniques et sécurisés.
Elle sollicite ses conseils locaux et ses élus aux conseils d’école et conseils d’administration des collèges et des lycées pour inscrire ce sujet à l’ordre du jour et continuer à dénoncer ce que toutes les enquêtes menées par la FCPE ont
révélé :
  • les accidents surviennent fréquemment dans les toilettes de l’école,- les enfants ressentent de l’insécurité liée à la peur de l’enferment et au voyeurisme,
  • l’accès aux toilettes est souvent réglementé et rigide,
  • l’intimité et la pudeur des enfants sont rarement respectées,
  • les enfants qui se retiennent d’aller aux toilettes à l’école, développent des pathologies (constipation aiguë ou chronique et infections urinaires).
  • le manque d’hygiène liée à la consommation d’eau directement au robinet ou à l’absence de lavage des mains, avant l'accès à la salle de restauration, entraîne un risque accru de gastro-entérites.
Télécharger le rapport sur les sanitaires dans les écoles élémentaires.

28/01/2008

La FCPE, première fédération de parents d’élèves

La FCPE est la première fédération de parents d’élèves dans le premier degré (20,07% des suffrages) et le second degré (53,96% des suffrages). La FCPE a rassemblé près d’1 800 000 suffrages, ce qui lui donne une légitimité de représentation incontestable. Ces résultats correspondent aux élections des représentants de parents d’élèves qui se sont tenues les 12 et 13 octobre 2007. Ils ont été communiqués par le ministère à la veille des vacances de Noël.

La FCPE réitère sa demande auprès du ministre de l’Education nationale d’organiser une véritable campagne d’information nationale dans les médias sur les élections de parents d’élèves qui, seule, permettrait d’endiguer la baisse continue du taux de participation des parents aux élections (- 0,89% dans le premier degré et - 0,73% dans le second degré).


Cette campagne permettrait de rappeler le rôle des fédérations de parents d’élèves, l’utilité des élections et le vote des deux parents.


La FCPE demande au ministère que soient également rappelés les textes réglementaires aux directeurs et chefs d’établissement afin que les irrégularités et les dysfonctionnements dans l’organisation des élections cessent : commissions électorales non réunies, matériel électoral non envoyé aux deux parents à leur domicile, intrusion des directeurs d’école ou chef d’établissement dans la rédaction des professions de foi …


La FCPE exige la mise en place de commissions départementales de collecte des résultats des élections. Elles devront se réunir au plus tard une semaine après la date des élections afin de communiquer les résultats définitifs dans un délai respectueux de la démocratie et des parents.


Le ministère doit faire preuve d’une véritable volonté politique pour permettre une plus grande implication des parents dans l’élection de leurs représentants.

24/01/2008

Service minimum

La FCPE dénonce la focalisation du ministre de l’Education nationale sur la mise en place d’un service minimum dans les écoles en cas de grève des enseignants. Le véritable problème est bien celui des remplacements non assurés tout au long de l’année qui font perdre beaucoup plus d’heures aux élèves que quelques journées de grève.

La FCPE dénonce la focalisation du ministre de l’Education nationale sur la mise en place d’un service minimum dans les écoles en cas de grève des enseignants. Le véritable problème est bien celui des remplacements non assurés tout au long de l’année qui font perdre beaucoup plus d’heures aux élèves que quelques journées de grève.

Le ministre trompe les parents en appelant cette mesure un « service minimum » alors qu’il ne s’agit pas d’école mais bien de garderie.

C’est une mesure poudre aux yeux, démagogique, destinée à exonérer l’Education nationale de ses responsabilités : l’Etat se décharge sur les communes de la gestion des conséquences de la grève de ses propres personnels. Quant aux sommes prélevées sur le traitement des enseignants grévistes, elles seraient mieux mises à profit en étant dépensées au bénéfice du service public d’éducation.

La FCPE s’interroge sur les responsabilités que le ministre fait ainsi porter aux communes.
Dans bien des endroits où le service minimum doit être expérimenté, la FCPE constate l’improvisation des conditions d’accueil des enfants qui vont servir de cobayes. Il existe des normes en matière d’accueil des jeunes enfants, elles doivent être respectées : il faut des personnels qualifiés et en nombre suffisant.

20/12/2007

Ce ne sont pas les bons élèves qui font les bonnes écoles

La FCPE s’oppose à la publication sur internet, annoncée par le ministre, des résultats des élèves aux évaluations nationales en CE1 et CM2 dès 2009. Elle regrette que disparaisse ainsi l’objectif premier des évaluations, qui était de détecter les difficultés des élèves pour y apporter des remèdes, au profit d’un jugement de valeur sur le niveau atteint.

Pour la FCPE, les résultats synthétiques des évaluations doivent être analysés au sein des écoles et discutés en conseil d’école pour élaborer et ensuite modifier le projet d’école.

Une chose est de transmettre aux familles les résultats de leurs enfants, une autre est de rendre consultables par tous sur internet les résultats d’une école.

La FCPE s’interroge sur les raisons qui motivent cette décision. Qu’apporte concrètement une telle mesure au service public d’éducation à part la mise en concurrence des établissements scolaires ? La compétition entre établissements n’a pas sa place dans l’Education nationale !

Comment interpréter cette mesure au regard de la suppression de la sectorisation ? Il est à craindre que les équipes pédagogiques ne s’organisent pour « trier » leurs élèves et avoir de « bons résultats » afin de mieux s’attirer les « bons élèves ».

Pour la FCPE, il serait plus profitable que, dans les écoles, plus de temps soit pris pour exposer individuellement aux familles les résultats de ces évaluations, plutôt que d’avoir recours à une information de masse qui laisse libre cours aux interprétations erronées et abusives.

07/12/2007

Lutte contre l'obésité infantile

Obésité infantile et publicités télévisées
Halte au harcèlement alimentaire de nos enfants !


Bien que l'obésité infantile, avec un taux de croissance annuelle de 5,7%, soit une pandémie qui n'épargne plus la France, et malgré des alertes successives, l'industrie agroalimentaire n'a pas pris ses responsabilités et modifié ses pratiques publicitaires. Aidez-nous à mettre fin à ce harcèlement alimentaire en écrivant en un clic aux parlementaires pour leur demander d'encadrer par la loi la publicité à destination des enfants.
Agir aujourd'hui, c'est agir pour nos enfants et pour préserver la bonne santé des générations futures !

12/11/2007

Foire aux Livres 2007 : c'est ce week-end !

La Foire aux Livres et aux CD/DVD se déroulera du 16 au 18 novembre 2007, au CEC d'Yerres.
Toutes les informations pratiques sont réunies sur le site Internet de la Foire aux livres

Vous pouvez télécharger ce dossier dès maintenant au format PDF ici ! ou au format excel


Pour nous contacter :

* Par mail : foireauxlivresyerres@free.fr
* Par téléphone : au 01 69 48 25 44

09/11/2007

Les effets de la pollution sur notre santé

Des études de plus en plus nombreuses confirment en effet l’impact nocif des différentes pollutions sur nos organismes (augmentation du nombre de cancers, développement de l’asthme et des allergies chez l’enfant…)

Sommes-nous exposés outre mesure ? Quels types de maladies les pollutions peuvent-elles générer ? Face aux menaces actuelles, les réponses sont-elles adaptées ?

Quelles modifications de comportement doit-on engager au quotidien pour mieux se protéger ?

Dans le cadre du cycle de débats citoyens initiés par la Ville de Montgeron, ce nouveau rendez-vous est organisé en partenariat avec l’association des Familles de Montgeron et sera animé par deux éminents spécialistes :
  • Jean-François Narbonne, professeur de toxicologie à l’université de Bordeaux et membre du Conseil scientifique de l’agence française de sécurité sanitaire et environnementale,
  • Yorghos Remvikos, professeur de santé environnementale à l’université de Versailles.

Vendredi 16 novembre à 20h30,
à la Maison de l’Amitié (119 ter, av. de la République)
Renseignements : 01 69 03 82 41


Par ailleurs, un livre édifiant vient de paraître sur le sujet :
"POLLUANTS CHIMIQUES - ENFANTS EN DANGER - REVELATIONS SUR UNE CONTAMINATION SILENCIEUSE" de Anne-Corinne ZIMMER, aux éditions de l'atelier

Ne perdons pas l'espoir, soyons acteurs de notre santé!

Anne Fallouh

29/10/2007

Poids du cartable : une première étape franchie

En déclarant que « le poids des cartables est une question de santé publique pour nos enfants », le ministre de l’Education nationale reprend ce que déclare la FCPE avec les médecins et les kinésithérapeutes depuis plus de dix ans.
Elle rendra publics les résultats statistiques de la quinzaine de pesée des cartables et précisera ses préconisations lors d’une conférence de presse début novembre.

Suite à l’importante mobilisation des parents d’élèves FCPE lors de la quinzaine de pesée des cartables, la fédération nationale est heureuse de constater que le ministère se saisit enfin sérieusement de cette question. En déclarant que « le poids des cartables est une question de santé publique pour nos enfants », le ministre de l’Education nationale reprend ce que déclare la FCPE avec les médecins et les kinésithérapeutes depuis plus de dix ans. La FCPE prend acte avec satisfaction de certaines des solutions proposées qu’elle avait elle-même suggérées pour diviser par deux le poids du cartable.
Attachée à la baisse effective du poids du cartable dès septembre 2008, elle demande :
  • que la question des fournitures scolaires et des manuels fasse l’objet d’une délibération en conseil d’administration ou en conseil d’école dans les plus brefs délais.
  • une réglementation opposable afin que tous les élèves portent un cartable qui n’excède pas 10% de leur poids.
  • la définition d’un programme d’éducation à destination des jeunes collégiens pour leur apprendre à ménager leur dos.
  • que tout soit mis en œuvre pour que les élèves ne portent plus les manuels de cours et s’adresse aux éditeurs pour qu’ils conjuguent leurs efforts et innovent dans ce domaine,
  • que le suivi des mesures soit fait en concertation avec tous les acteurs concernés : enseignants, professionnels de santé, éditeurs, collectivités territoriales permettant ainsi de mettre en place un projet de santé publique de lutte contre le mal de dos.

Elle rendra publics les résultats statistiques de la quinzaine de pesée des cartables et précisera ses préconisations lors d’une conférence de presse début novembre.

19/10/2007

Elections des parents d'élèves

Voici les résultats pour les écoles de la ville où une liste FCPE était présente. En regard les résultats de la PEEP.


FCPE

PEEP

Collège Budé

4

3

Elémentaire Grands Godeaux

6

3

Maternelle Brossolette

4

2

Maternelle Grande Prairie

1

1

Maternelle Grands Godeaux

4


Maternelle La Garenne

2

2

Maternelle Mare Armée

3


Primaire Brossolette

5

5

Primaire Victor Hugo

9

2

St Exupéry -Beauregard

10

9


Lettre de Guy Moquet


La lettre de Guy Moquet est bien sûr un texte très émouvant, à la symbolique forte. Cependant, le caractère obligatoire de la mesure imposant sa lecture dans tous les établissements le 22 octobre doit néanmoins présenter du sens pour les élèves.

Seule une implication pédagogique réelle des enseignants et un travail de fond sur l’époque et le conflit permettra de donner une dimension éducative, à cette lecture.
FCPE


A lire également :

L'icone Guy Mocquet par Nicolas Offenstadt

La lettre de Guy Moquet analysée par un psychiatre

ou le point de vue de Xavier Darcos

16/10/2007

Elections Pierre Brossolette

Primaire :
413 inscrits, et 180 votants soit 43.6%
FCPE : 85, PEEP: 85 blancs et nuls :10 (dont la moitié des bulletins maternelle)
donc 5 postes FCPE (3 l'an dernier) et 5 pour la PEEP.

Maternelle :
4 postes FCPE (3 l'an dernier) et 2 pour la PEEP

Félicitations à tous et à bientôt .

Muriel Bonnin

15/10/2007

apprentissage langue vivante

Restitution des réponses des différents groupes locaux FCPE: L'anglais est enseigné dans toutes les écoles yerroises à partir du CE2.

14/10/2007

Conseil d'école Victor Hugo

Le 1er conseil d'école Victor Hugo le vendredi 19/10/07 de 19h00 à 21h00.

ordre du jour prochainement en ligne ....

Sylvain Vermet
fcpeyerres.tournelles@orange.fr

Elections Les Tournelles

Résultat élections école maternelle Tournelles : Pas de candidats FCPE cette année. Mauvaise organisation des élections de la part de la direction, qui a refusé de prendre en charge la fabrication des bulletins de vote

6 sièges pour une liste de 6 parents indépendants
Le nombre de votants et le pourcentage ne sont pas affichés

Sylvain Vermet
fcpeyerres.tournelles@orange.fr

13/10/2007

Elections Victor Hugo

Résultat élections école élémentaire Victor Hugo :
Inscrits : 341 électeurs
Votants : 112 (35%) - 86 en 2006.
Blancs ou nuls : 2
FCPE : 88 votes soit 80% = 9 sièges
PEEP: 22 votes soir 20% = 2 sièges

Sylvain Vermet
fcpeyerres.tournelles@orange.fr

Elections Grande-Prairie

La FCPE est représentée à l'école maternelle Grande-Prairie depuis 3 ans. La première année, en 2005 elle obtient 9 voix, l'année suivante 12 voix.

Cette année la liste FCPE obtient 25 voix, soit 39.06% des voix (27% en 2006)

Les listes PEI et PEEP avec respectivement 43,7 % et 17.41 % sont en forte baisse.

Elections Grands Godeaux

Résultat élections maternelle Grands Godeaux :
  • Inscrits : 203 électeurs
  • Votants : 72 (35%)
  • Blancs ou nuls : 3 (dont 2 votes par correspondance avec les bulletins du primaire!)
  • FCPE : 69

Tous les candidats de la liste FCPE sont donc élus. Soit 4 titulaires + 4 suppléants.

Résultat élections élémentaire Grands Godeaux du vote de ce matin :
  • Votants : 128 pour 364 inscrits soit 35% (37% en 2006)
  • nuls : 7 (dont 4 ou 5 pour des erreurs de procédure du vote par correspondance)
  • PEEP : 37 soit 30,6% (29% en 2006)
  • FCPE : 84 soit 69,4% (71% en 2006)
Cela fait donc :
  • 6 postes (6 titulaires + 6 suppléants) pour la FCPE
  • 3 postes (3 titulaires + 3 suppléants) pour la PEEP
C'est un bon résultat pour la répartition, mais le nombre de votants est trop faible. Trop de parents étaient au portail à 11h30 et n'ont pas voulu aller voter. Il faudrait analyser cela à l'occasion

Bernard Deville


08/10/2007

Base élèves : une première victoire

La FCPE ne peut que se satisfaire de la décision du ministre de l’Education nationale de supprimer du fichier « base élèves » les trois mentions qu’elle récusait : nationalité, date d’arrivée en France et suivi d’un enseignement de langue et culture d’origine.

La FCPE ne peut que se satisfaire de la décision du ministre de l’Education nationale de supprimer du fichier « base élèves » les trois mentions qu’elle récusait : nationalité, date d’arrivée en France et suivi d’un enseignement de langue et culture d’origine. L’informatisation de ces données ne présentait d’ailleurs aucun intérêt pour le suivi des enfants. La FCPE avait demandé que soient supprimées ces mentions des fiches remplies par les parents et se félicite donc d’avoir été entendue sur ce point.

Néanmoins, la FCPE rappelle son exigence concernant la sécurisation des fichiers informatiques ainsi constitués. Elle exige une totale garantie du fait que ces données ne pourront être utilisées par quiconque en dehors de l’institution scolaire, notamment pour des visées politiques ou commerciales. Elle n’acceptera pas que les maires, d’autres administrations que l’Education nationale ou des sociétés commerciales aient accès à ces informations.

Enfin, la FCPE rappelle que certaines informations concernant la scolarité des élèves, comme les absences ou le recours au RASED, qui sont renseignées directement par les directeurs et directrices d’école, doivent être supprimées du fichier en fin d’année ou dès que leur conservation n’est plus pertinente.

27/09/2007

Suppression du samedi matin

Pour qui et pour faire quoi ? Par François Testu :

Suppression du samedi matin : pour qui et pour faire quoi ?

Par François Testu
le 27 septembre 2007.

Une fois de plus, la question de l’aménagement du temps scolaire est appréhendée par le petit bout de la lorgnette. Pourquoi s’intéresser d’abord au réaménagement de la semaine alors que les rythmes psychologiques et biologiques de l’enfant ont principalement été mis en évidence au cours de la journée et de la semaine ? Si ce n’est pour satisfaire prioritairement les besoins de l’adulte ?

Certes, en matière d’emplois du temps scolaire, il n’existe pas de solution idéale, il s’agit seulement de trouver le moins mauvais des compromis entre la satisfaction des intérêts des élèves et la réponse aux besoins des adultes. Mais ce compromis ne peut être recherché qu’en associant tous les partenaires concernés par l’éducation des jeunes : enseignants, parents, scientifiques, responsables du mouvement associatif, décideurs institutionnels, et non en louvoyant politiquement. Si la concertation est obligatoire, elle ne sera cependant pas suffisante. Encore faut-il connaître ce que sont les rythmes de vie des enfants et des adultes.
S’il est réellement question de proposer des emplois du temps, des calendriers scolaires adaptés biologiquement et psychologiquement aux jeunes, trois principaux rythmes doivent être respectés et une erreur évitée.


Trois rythmes à respecter en priorité

Le sommeil

De la durée du sommeil nocturne et diurne, de sa qualité, dépendent l’adaptation des comportements à la situation scolaire et, par voie de conséquence, le niveau de vigilance et de performances intellectuelles. Sa durée varie selon les enfants et selon leur âge, selon leurs lieux de vie.

Les variations journalières de la vigilance et de l’activité intellectuelle

Les travaux de chronopsychologie menés en milieu scolaire nous permettent de considérer que les variations journalières de la vigilance et des performances intellectuelles constituent la rythmicité psychologique centrale et qu’elles se manifestent tant au plan quantitatif qu’au plan qualitatif. En effet, non seulement les scores bruts aux tests, mais également les stratégies de traitement de l’information, fluctuent au cours de la journée. La fluctuation journalière que nous qualifions de « classique » est généralement la suivante : le niveau de vigilance et les performances psychotechniques progressent du début jusqu’à la fin de la matinée scolaire, s’abaissent après le déjeuner, puis progressent à nouveau au cours de l’après-midi scolaire.
De plus, il existerait indépendamment de l’origine géographique des enfants et des modes de vie scolaire, deux moments reconnus comme « difficiles » : les débuts de matinée et d’après-midi (creux post-prandial). Il est à noter que les moments reconnus comme difficiles au plan chronopsychologique sont les mêmes que ceux mis en évidence au plan chronobiologique. Cette rythmicité journalière a également été mise en évidence lorsque l’on observe systématiquement les comportements de non-éveil ou le degré d’activité de l’enfant en classe.

Il semble que nous puissions considérer la présence de cette variation journalière caractéristique comme le témoignage d’une adéquation entre les emplois du temps scolaires journaliers et hebdomadaires et les rythmes de vie des enfants.

En revanche, cet équilibre n’existe plus lorsque la vie scolaire ne comprend, comme cela est parfois le cas en France, que 4 jours sans accompagnement péri et extrascolaire : les lundi, mardi, jeudi et vendredi. Dans ce cas, la rythmicité journalière classique disparaît pour laisser place à une rythmicité inversée. L’inversion qui semblerait alors refléter un phénomène de désynchronisation, de perturbation, est accompagnée d’une baisse du niveau de performances.
Il est donc judicieux de se préoccuper en premier de l’aménagement de la journée.

Les périodes de faible résistance

Il est montré que les êtres humains sont plus vulnérables physiquement en hiver qu’en été. Si la période de fin février-début mars est plus particulièrement difficile à vivre pour tous, celle de la Toussaint est également à risques pour les enfants les plus jeunes qui vont à l’école depuis fin août-début septembre. Il faut donc tenir compte de cette seconde période difficile dans l’élaboration des calendriers scolaires annuels.
Par ailleurs, les évaluations des différents aménagements « expérimentaux » du temps scolaire français indiquent que :
  • Les variations journalières des performances intellectuelles sont plus présentes chez les élèves qui ne maîtrisent pas la tâche.
  • Les activités éducatives périscolaires et extrascolaires contribuent à l’épanouissement physique et psychique des jeunes.
  • La libération du temps n’est pas synonyme d’épanouissement.
  • La semaine dite de 4 jours doit être évitée.

Une erreur à éviter : la semaine dite de 4 jours

Les scientifiques spécialistes des rythmes biologiques et psychologiques ont montré que la semaine de 4 jours « secs » sans politique d’accompagnement péri et extrascolaire ne fait qu’accentuer et allonger les effets perturbateurs du week-end sur l’adaptation à la situation scolaire. Habituellement ressentis chez certains enfants le lundi, ils perdurent parfois jusqu’au mardi midi.
Il faut également savoir que, si le volume horaire d’enseignement hebdomadaire demeure le même, la répartition de l’enseignement sur 4 jours engendre soit un alourdissement de la journée scolaire, que nous considérons déjà comme beaucoup trop longue, notamment pour les tout-petits, soit une réduction des « petites vacances » et/ou un allongement du premier trimestre. Qui peut résister à un premier trimestre débutant en France fin août et représentant 45 % du temps scolaire annuel, coupé à la Toussaint jusqu’à cette année, par une seule petite semaine de congé, insuffisante pour la récupération ? Pour que l’enfant se sente vraiment en vacances et en profite pleinement, il faut environ une semaine. C’est seulement après cette période de transition qu’il oublie le réveil provoqué, l’Ecole, les soucis quotidiens, le stress environnemental et qu’il se réveille plus tard, dort mieux, se repose et se détend.

De plus, toujours à propos de la semaine de 4 jours, accorder une demi-journée supplémentaire de congé n’est pas profitable à tous les enfants. La libération du temps n’est pas forcément synonyme d’épanouissement, d’éveil et d’intégration. Au contraire ! Elle peut accentuer les différences. Certains profitent pleinement de la libération du temps parce que le milieu culturel environnant le permet. D’autres, faute d’encadrement familial, faute d’une politique socioculturelle accessible à tous, subissent le temps libéré. L’école républicaine ne peut être inégalitaire, ni à deux vitesses. Enfin et surtout, nous avons montré que l’application de la semaine de 4 jours « secs » non seulement génère une inversion de la rythmicité journalière classique, signe de désynchronisation observé chez certains enfants le lundi, mais en plus elle est accompagnée d’une baisse du niveau de performance.

Par ailleurs, les recherches en chronobiologie et chronopsychologie ont également permis de constater que ce sont principalement les élèves confrontés aux difficultés scolaires, ne maîtrisant pas la tâche, qui présentent les fluctuations les plus marquées. L’aménagement du temps peut alors constituer l’un des moyens de lutte contre l’échec scolaire. Fort heureusement, les élèves en situation d’échec scolaire sont minoritaires, mais évitons d’opter pour des emplois du temps, des calendriers scolaires, qui les rendraient majoritaires !

Aussi les nouveaux aménagements concerneront principalement ces élèves et ils devront :

Respecter les jours et les heures de meilleures performances

Si nous voulons que l’élève développe une activité intellectuelle et physique performante, les heures et les jours de « meilleur rendement » doivent être préservés judicieusement. Il faut donc savoir que le lundi et le samedi, jours de faibles performances, doivent être réservés à des activités sollicitant les efforts intellectuels et physiques les moins soutenus. Aujourd’hui se pose la question de l’opportunité de reporter au mercredi matin la classe du samedi matin, dans la mesure où le niveau moyen de performance reste sensiblement le même quel que soit l’aménagement hebdomadaire. Seule une influence plus étendue du week-end a été notée chez certains enfants. Vendredi après-midi, lundi, mardi matin, ressentent les conséquences psychologiques.

On ne pourrait envisager ce transfert des enseignements du samedi matin au mercredi qu’avec des enfants qui ne seraient pas seuls le samedi et qui bénéficieraient, si la nécessité sociale l’exigeait, d’activités de loisirs éducatifs le samedi matin.

Au cours de la journée, les moments où apparaissent les creux : début de matinée et d’après-midi, doivent être reconnus et ne plus être occupés par des apprentissages nouveaux et poussés. Il n’est donc pas question de placer le sport là où il reste de la place, s’il en reste !

Tenir compte de l’âge

L’âge semble constituer un autre facteur dont il faut également tenir compte. Les profils journaliers évoluent avec l’âge. Chez les plus jeunes enfants, les performances restent faibles l’après-midi alors que l’inverse est observé chez les plus âgés. Pourquoi ne pas aménager la journée scolaire en conséquence ? Pourquoi les enfants de six ans et de onze ans ont-ils le même temps de présence à l’école ? Pourquoi ces horaires surchargés au collège, au lycée ? Présence ne signifie pas obligatoirement apprentissage ou épanouissement. Pourquoi ne pas aménager la semaine et la journée en tenant compte de l’âge ?

Mais la politique de réaménagement du temps scolaire français sera réussie non seulement en tenant compte des rythmes journaliers psychologiques et physiologiques, qui sont les plus présent, mais également en considérant comme prioritaire l’alternance de périodes scolaires de 7 semaines plus ou moins 1 avec des vacances de 2 semaines.


Respecter au plus près l’alternance 2 semaines de petites vacances scolaires et 7 semaines de classe, notamment au premier trimestre

Il a fallu attendre 2001 pour que l’on décide un allongement de la pause de la Toussaint, période de l’année où nous sommes les plus vulnérables physiquement et psychologiquement. Il faut dire qu’à cette période de l’année, la mer est froide, la neige absente et la campagne jaunissante ! Il est urgent de proposer un calendrier annuel équilibré, où les périodes de classe de 7 à 8 semaines alterneraient avec deux semaines de vacances. Cela implique que le premier et le troisième trimestres scolaires soient remaniés, quitte à réduire les grandes vacances. La régularité de cette alternance participerait au bon équilibre physique et psychique de l’enfant. 2 semaines de vacances sont nécessaires dans la mesure où, rappelons-le, il faut 1 semaine environ à l’enfant pour oublier le stress du travail lié au temps scolaire et 1 semaine pour être réellement en vacances.

Créer des structures et des activités complémentaires de l’Ecole

Des structures « sas » doivent pouvoir accueillir les élèves avant et après la classe, structures où les activités non scolaires seraient encadrées par des animateurs qui interviendraient également à la pause de midi. Ces structures et activités doivent être présentes non seulement les jours de classe, mais également au cours des congés et des vacances. Quel que soit l’aménagement du temps scolaire choisi, celui-ci doit obligatoirement être accompagné d’activités péri et extrascolaires.
Aussi, en fonction de toutes ces priorités, la disparition des enseignements du samedi pourrait être envisagée à trois conditions.

  1. En aucun cas cette disparition ne doit déboucher sur la semaine de 4 jours «sec ».
  2. Le transfert de la classe du samedi matin au mercredi matin impose que des activités culturelles et sportives complémentaires soient offertes aux enfants pendant la matinée libérée.
  3. La semaine de 4 jours et demi avec le samedi matin en classe, ne doit pas être jetée aux orties. Cet aménagement a fait ses preuves, et, « toiletté » (comme à Paris, par exemple), fera encore ses preuves.