02/05/2012

Le ménage dans les classes : à revoir


Dès  2010, les élus FCPE ont contesté les projets de la municipalité en matière de ménage. En 2011, ils ont fait le constat d’une dégradation constante de la propreté des écoles. Aujourd’hui, le mécontentement gagne les enseignants.

Au cours des derniers conseils d’école, les enseignants ont déploré le manque de propreté des classes etndemandé un nettoyage des tables au quotidien (soit 4 fois par semaine contre 2 actuellement).

Les délégués FCPE,  également sollicités par des parents qui constatent des effets sur la santé de leurs enfants, ont donc décidé de soutenir les équipes pédagogiques et ont adressé un courrier en se sens au Maire. 


 lettre au Maire des élus FCPE des écoles de Yerres du 26 mars 2012


Monsieur le Député-maire,

Lors des conseils d’école du deuxième trimestre, les enseignants et directeurs des écoles de Yerres ont alerté les élus, une nouvelle fois, sur la dégradation du ménage effectué dans les classes : tables nettoyées par intermittence, sols balayés 1 ou 2 fois par  semaine, lavés occasionnellement, ménage saisonnier (poussières, etc..) non fait, etc.

Nous souhaitons porter à votre connaissance l’entier soutien des parents d’élèves FCPE aux équipes pédagogiques et l’inquiétude croissante des parents quant à l’état sanitaire des écoles (allergies, asthmes, contagiosité).
Nous vous prions instamment de reconsidérer le cahier des charges, d’exiger plus de personnel et de prendre en compte les demandes des usagers afin de définir au mieux les prestations à réaliser, afin que les enfants soient accueillis dans des classes propres, ce qui participe au demeurant d’une éducation au respect.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer Monsieur le Député-Maire, l’assurance de nos sincères salutations

        Les élus FCPE des écoles yerroises

Saint- Exupery, conseil d’école : un rectificatif s’impose


Les représentants FCPE  ont souhaité que le procès-verbal du conseil d’école soit rectifié car il n’y est pas fait état de leurs interventions. Voici quelques précisions nécessaires :


RASED : les élus FCPE ont demandé au Conseil d’école une information relative aux suppressions de postes qui affectent le RASED. Il s’avère que la première conséquence est la fin des interventions du RASED dans l’école, notamment en cycle 2.
Plus largement les suppressions de postes dans l’Education se font sentir lors des remplacements des enseignants absents, remplacements de plus en plus difficiles à obtenir.

Fournitures : suite à l’action menée par la FCPE en faveur de l’augmentation des budgets « fournitures » alloués aux écoles, il nous a été confirmé que 1,85 € supplémentaire était attribué pour les « savoirs fondamentaux ». La FCPE s’en est félicitée tout en regrettant son insuffisance au regard des besoins chiffrés (8 €) au premier conseil d’école.


Règlement périscolaire : la municipalité a annoncé un projet de règlement pour le temps périscolaire, incluant un projet de rappel à la loi, convocation  par la police municipale de tout élève responsable de bagarre ou autre incident grave. LA FCPE a demandé que l’attention portée à ces faits, le cas échéant, le soit en termes éducatifs et non en termes exclusivement  répressifs, inadaptés pour des enfants de moins de 10 ans.

Questions de parents : les représentants des parents d’élèves se sont fait l’écho des témoignages de parents sur les risques sanitaires liés à un manque de nettoyage dans les classes et sur la sécurisation des piétons au  carrefour des rues du Général de Gaulle, de la Grange et de l’Abbaye.

Entre-deux tours : et si on parlait plutôt de l’Ecole ?

Le débat politique de ces derniers jours se focalise sur des positionnements idéologiques ou stratégiques bien peu glorieux et bien peu conformes aux valeurs républicaines de la France. La FCPE, elle, ne perd pas de vue que les enjeux du prochain quinquennat ne sont pas d’endiguer de prétendues hordes sauvages d’immigrants toujours plus nombreux et déterminés à nuire à la France.
 Pour sa part, la FCPE défend l’idée que l’immigration est une chance pour notre pays, comme elle l’a été depuis si longtemps, ne serait-ce que parce que c’est une richesse de compter de nombreux enfants bilingues... Il faut seulement que la Nation s’attache à intégrer les nouveaux arrivants. Pour cela, il faut une Ecole qui accueille tous les enfants, d’où qu’ils viennent et quelles que soient leurs différences, et s’oblige véritablement à les faire tous réussir. Il faut une Ecole qui exclue compétition et chacun-pour-soi qui, au contraire, développe la coopération, le vivre-ensemble et la construction de projets.
 Il faut une Ecole qui respecte les enfants comme des individus à part entière, des citoyens en devenir, et ne leur impose ni fatigue excessive, ni angoisse, ni pression inutile. Bien sûr, cela ne s’obtiendra pas en dépensant 2 000 euros par enfant pour solde de tout compte, comme l’envisage le président de la République dans sa lettre aux Français

01/05/2012

Voter, c'est aussi choisir l'école de demain !

La FCPE appelle l’ensemble des parents d’élèves à s’exprimer dimanche prochain à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle pour choisir l'Ecole que nous voulons demain. Elle rappelle qu’elle a déjà interpellé les candidats autour des thématiques éducatives, qu’elle entend continuer à peser dans le débat politique sur l’Ecole, autour de son projet éducatif. La FCPE a rendu publiques les questions qu’elle a posées par écrit aux candidats. Leurs réponses sont disponibles sur son site Interpellation 2012. La FCPE a également mis en ligne les séquences de l’interpellation des candidats à l’élection présidentielle qu’elle a organisée le 17 mars dernier.

Elle invite  les parents à se mobiliser massivement pour défendre l’Ecole publique, laïque et gratuite, le premier geste étant d’aller voter dimanche prochain. Elle appelle à faire barrage aux obscurantismes, à la haine et au repli sur soi qui sont aux antipodes des valeurs de l’Ecole de la République qui doit être juste, solidaire et émancipatrice

30/04/2012

Appel des rased

Une politique à haut risque : Plus aucune aide spécialisée pour 250000 élèves d’école primaire dès la rentrée !

Année après année, les cartes scolaires révèlent un véritable abandon du service public d’éducation
- augmentation des effectifs par classe
- dégradation des formations initiale et continue des maîtres
- diminution des postes de remplaçants
- abandon de la scolarisation dès 2 ans
- conditions dégradées de scolarisation pour les élèves en situation de handicap
- démantèlement des RASED (Réseau d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté  - maîtres E, rééducateurs et psychologues)

L’école tout entière est touchée avec de lourdes conséquences pour les plus fragilisés de ses élèves.
Pour la rentrée 2012, une nouvelle vague de suppressions massives de postes de RASED est programmée, qui portera à près de 5000 le nombre de postes d'enseignants spécialisés de RASED détruits depuis 2008. Le ministère saborde ainsi le seul dispositif gratuit d’aides spécialisées et psychologiques à l’intérieur de l’école. Des milliers d’élèves sont sacrifiés, sous couvert d’une dette publique qui masque en réalité une vision ultralibérale de l’éducation.

Attaquer les RASED :

- C’est supprimer le regard spécifique des enseignants spécialisés sur les élèves en difficulté.
- C’est laisser des enfants, pour lesquels la réponse pédagogique du maître de la classe n’est pas suffisante, s’enfoncer résolument dans l’échec scolaire, la violence ou l’exclusion.
- C’est ne plus accompagner les familles et laisser des enseignants désarmés par des enfants qui n’apprennent pas.
- C’est externaliser la difficulté scolaire vers le secteur privé en renvoyant aux familles la responsabilité et la charge d’en supporter le coût.

 L’aide personnalisée et les stages ne peuvent en aucun cas remplacer les RASED ; chacun le sait, depuis les enseignants, les parents, jusqu’à l’Inspection Générale qui l’a clairement exprimé dès 2009. La difficulté scolaire est complexe et multiforme. L’école a besoin de tous les professionnels spécialisés, pour croiser les regards et assurer l’accompagnement des élèves afin d’enrayer l’échec scolaire.
Toutes les ressources doivent pouvoir être mobilisées dans l’ensemble des dispositifs pour assurer la réussite de tous les élèves.


SAUVER ET DÉVELOPPER LES RASED, C’EST DÉFENDRE UNE ÉCOLE POUR TOUS !
 
A l'initiative des organisations du Collectif National Rased :
AFPEN, FNAME, FNAREN, ANCP,
FCPE
AGSAS, ICEM
CGT Educ'action, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SIEN-UNSA, SNPI-FSU, SN PsyEN-UNSA, SNUipp-FSU, SUD-éducation

Signer la pétition

30/03/2012

Rentrée 2012 : 755 suppressions de postes dans l’Académie


Malgré une augmentation du nombre d’élèves, il y aura 755 postes supprimés dans l’Académie en septembre 2012 : 260 en Primaire et 495 dans le secondaire.
Nous ne pouvons  plus accepter que nos enfants soient sacrifiés et qu’ils ne puissent pas bénéficier des meilleures conditions d’enseignement. Nous ne pouvons plus admettre la gestion strictement financière de l’Education nationale.
Nous voulons le recrutement de médecins et d’infirmières scolaires, de professionnels de la vie scolaire et de l’orientation scolaire, des RASED avec des maîtres E et G et  des psychologues scolaires.
Nous voulons des enseignants qualifiés, formés et accompagnés dans leurs missions, en nombre suffisant.
Nous voulons des classes avec des effectifs conformes aux matières à enseigner et que des remplaçants puissent être recrutés afin d’assurer la continuité du service public.
Nous voulons une Education Nationale ambitieuse pour nos enfants et ambitieuse pour la nation. L’éducation et la formation ne sont pas des dépenses ce sont des investissements pour l’avenir de nos enfants et de la nation.

12/03/2012

Ce soir pas de devoirs!

L'institut coopératif  de l'école moderne et la FCPE dénoncent la persistance des devoirs à la maison.

Personne n'en a jamais prouvé l'utilité et ils ne font qu’accentuer les inégalités entre les enfants selon qu’ils peuvent ou non bénéficier d’aide à la maison. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sont proscrits en primaire par une circulaire de 1956. Les deux organisations appellent les enseignants et les parents à vivre une quinzaine sans devoirs à la maison, à partir du 26 mars, et à imaginer ensemble d’autres modes de communication sur le travail fait en classe et d’autres façons d’accompagner la scolarité des enfants en famille.

Les devoirs sont une forme de « sous-traitance pédagogique » aux familles et sont cause de conflits quasi quotidiens entre parents et enfants. Le rôle des parents dans la coéducation n’est pas de chercher à reproduire ce que font les enseignants. C’est pourquoi, les deux organisations invitent parents d'élèves et enseignants à se rencontrer, à réfléchir et à imaginer d'autres relations familles/Ecole et d'autres moyens de communication que les devoirs et les notes, comme le font déjà bien des enseignants.

Pour aller plus loin :

le site de l'ICEM
le rapport du Haut conseil de l'évaluation de l'école: Le travail des élèves pour l'école en dehors de l'école

08/03/2012

“Un parmi les autres”

L'AREN 91 et la municipalité de Montgeron vous invitent à la projection du film 

UN PARMI LES AUTRES 

Film documentaire de Pierre de NICOLA sur les aides rééducatives à l’école 

Car pour certains enfants, l’école ne va pas de soi. 

MARDI 20 MARS 2012 à 20h 
à MONTGERON au « Carré d’art » (Médiathèque) 




La projection du film sera suivie d’un débat en présence de
Maryse MÉTRA et Francis JAUSET 
Entrée libre et gratuite

L’AREN 91 et la municipalité de Montgeron ont le plaisir de vous présenter le film documentaire « Un parmi les autres », témoignage plein d’humanité sur les aides rééducatives à l’école, avec la participation de Boris CYRULNIK, Serge TISSERON, Jean-Pierre KLEIN, Alain BOUREGBA , Alain GUY, Félix GENTILI , Patrick VIGNAU, Jean-Bernard BONNANGE. 

Au sein de l’Education Nationale, des enseignants se sont spécialisés pour aider les enfants qui rencontrent des difficultés. Ce sont les psychologues scolaires, les enseignants spécialisés chargés de l’aide pédagogique (maîtres E) et les rééducateurs (maîtres G). 

Filmé pour la première fois en 2010/2011, le travail mené par les rééducateurs des RASED, fait découvrir un aspect surprenant et éclairant de cette réponse à la difficulté des enfants à l’école. Leur approche très particulière emprunte des voies détournées pour permettre à ces enfants de trouver et retrouver le chemin des apprentissages. Le film suit trois rééducateurs dans leur travail en Tarn et Garonne : Jean-Michel, Julie, qui découvre ce métier et Christiane, qui va l’accompagner dans sa formation. 

La projection sera suivie d’un débat en présence de : Maryse MÉTRA, Membre du Comité scientifique de la FNAREN, rééducatrice, ancienne formatrice de rééducateurs à l’IUFM de Lyon. Francis JAUSET, rééducateur en RASED, Président de la FNAREN. Les membres de l’AREN 91. 
Quelle école voulons-nous pour nos enfants ?

15/02/2012

CDEN du 16/02/2012


Déclaration préalable de la FCPE de l’Essonne
 
Monsieur le Préfet,
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
Mesdames et Messieurs les élu(e)s, 
Mesdames et Messieurs les représentant(e)s des syndicats,

Alors que les inégalités sociales et scolaires n’ont jamais été aussi importantes, le ministère de l’Education nationale, avec l’appui des parlementaires de la majorité, s’acharne à réduire les moyens d’action du service public d’éducation et poursuit sa politique de suppressions massives de postes. 14 250 postes en moins à la rentrée 2012 qui sont à rajouter aux 60 000 postes déjà supprimés depuis 5 ans !

A la rentrée 2012, c’est à l’ordre du jour de ce CDEN, des postes seront supprimés dans le primaire et ce malgré une augmentation de 911 élèves. (101 fermetures de classes sont prévues contre 72 ouvertures). De plus vous prévoyez de démanteler les Réseaux d’Aides Spécialisée aux Elèves en Difficultés (RASED), et d’affaiblir l’apport en ZEP  en supprimant 91 postes dans ces structures. (Maîtres E, maîtres G et animateurs soutien ZEP).
130 professeurs seront en moins dans les collèges pour 333 élèves supplémentaires !
Les lycées subissent également, et d’une manière bien  plus importante, des suppressions de postes de même que des disparitions de filières et d’enseignements pour rationaliser la gestion des établissements et pouvoir récupérer des postes coûte que coûte.

Sous couvert d’économies budgétaires, tout ce qui pourrait permettre de prévenir et de lutter contre l’échec et le décrochage scolaires est sacrifié : scolarisation des 2 ans, RASED, soutiens, remplaçants, assistants d’éducation, formation des enseignants désorganisée
Non contente de supprimer 14 250 postes dans l’Education nationale pour 2012, la majorité à l’Assemblée nationale a voté la suppression de 11 millions d’euros de crédits de bourses de collèges et de lycées ainsi que 2 millions d’euros sur les fonds sociaux, tout en prétendant lutter contre les inégalités sociales à l’Ecole !
A jouer avec les milliards d’euros dans leurs discours, certains ont manifestement perdu tout sens de la réalité de ce que vivent les familles pour qui la scolarité, normalement gratuite, coûte déjà trop cher et alors qu’elles ne seront pas épargnées par l’augmentation de la TVA.
Est-ce  ainsi que l’on réglera la question des inégalités dans notre pays et dans notre Ecole ?
Il est grand temps au contraire, face à la précarité des familles et à la pauvreté des jeunes qui impose à certains lycéens de travailler pendant leurs études, de revaloriser les bourses dont le montant est ridiculeusement bas : au collège entre 80 et 350 euros par an, au lycée il va de 131 à 524 euros annuels !
La FCPE appelle à une autre politique sociale, qui permette d’assurer le savoir pour tous et la réussite de chacun !
Et le Président de la République et son ministre de l’Education veulent aller encore plus loin : ils veulent casser le collège unique en généralisant le recrutement des enseignants par les chefs d’établissement (dispositif ECLAIR) et en rétablissant l’orientation dès la 5ème.
En clair, il s’agit de mettre en place une école à minima pour les pauvres pour les détourner d’une école qui deviendra réservée aux nantis. C’est un recul de plus de quarante ans qui nous est proposé…
La FCPE91 refuse cette conception rétrograde et élitiste de l’école et de la société.
En même temps, le ministère parle d’égalité des chances, de réussite scolaire, de lutte contre l’absentéisme et le décrochage scolaires mais ce ne sont que de belles paroles inscrites dans un plan de communication qui sert de cache misère aux conditions d’enseignement infligées à nos enfants qui vont encore s’aggraver lors de cette rentrée 2012.
Le ministère a fait de la prévention et de la lutte contre le harcèlement entre élèves l’une de ses priorités d’action, mais avec toujours moins d’adultes présents, qui pourra repérer les signes de souffrance des élèves ?

D’autre part plusieurs récents rapports mettent l’accent sur les difficultés du système éducatif français à favoriser la réussite scolaire.
Le dernier rapport de la Cour des Comptes, celui de l’OCDE, une Note d’information de la DEPP nous apprennent que les inégalités s'aggravent et que les écarts de réussite entre élèves originaires de milieu sociaux différents s’agrandissent.

Redonnons la priorité à l’école Laïque !
Aujourd’hui, le service public et laïc d’éducation n’est plus une priorité de l’Etat. Le cadeau pour l’école privée est ouvert grâce à la suppression de 80.000 postes en 5 ans.
Les suppressions de postes sont justifiées par la crise et la perte du triple AAA ;  c’est ce que l’on voudrait faire croire aux parents. De nombreux faits et décisions le montrent : cette année, les services de l’Education Nationale n’osent même plus sortir officiellement les DGH de peur qu’il y ait trop de raffut médiatique. Même le Recteur de notre Académie (Versailles) dit dans la presse que les chiffres n’ont jamais été aussi bas : « Nous sommes arrivés aux limites de ce que nous pouvions faire, observe Alain Boissinot, le recteur de Versailles. Si l’effort budgétaire devait se poursuivre en 2013, il faudrait changer les règles du jeu. Augmenter les horaires des enseignants ou diminuer ceux des élèves ».
Les aides publiques concédées aux établissements privés (à 95 % religieux) n’ont jamais été aussi élevées. Nous parlons de plus 8 Milliards d’Euros réparties entre l’état et les collectivités territoriales (communes, régions, départements). La loi Carle amplifie le financement de la concurrence au service public et conforte la logique de ‘’marché financier ‘’ ; nous, nous parlons d’école, d’éducation et non de marché boursier. L’éducation n’est pas une marchandise que l’on vend au gré des politiques. Nous parlons de l’avenir de nos enfants, de liens, d’apprentissages, de l’éducation, d’orientation choisie et non subie mais pas de CAC 40. Si la liberté de conscience doit être respectée partout, par tous et pour tous, l’argent public doit cesser de financer les choix privés de quelques-uns.
Nous demandons que l’effort éducatif de la Nation redevienne une vraie priorité et que s’arrête cette gestion libérale et financière de l’avenir des enfants de notre pays.
Nous le redisons, l’éducation n’est pas une dépense à court terme, c’est un investissement vital pour l’avenir de notre pays et de ses citoyens !

En ce qui concerne l’internat d’Evry dont il sera question tout à l’heure, sans entrer dans le débat, nous constatons et regrettons un double langage : l’Inspection académique parle « d’internat d’excellence » alors que le Conseil Général parle  d’internat « de la réussite » ou « public ». La première chose à faire serait peut-être de vous mettre d’accord sur le qualificatif de cet internat ?

Monsieur le Préfet, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, nous vous remercions pour votre attention.