30/03/2012

Rentrée 2012 : 755 suppressions de postes dans l’Académie


Malgré une augmentation du nombre d’élèves, il y aura 755 postes supprimés dans l’Académie en septembre 2012 : 260 en Primaire et 495 dans le secondaire.
Nous ne pouvons  plus accepter que nos enfants soient sacrifiés et qu’ils ne puissent pas bénéficier des meilleures conditions d’enseignement. Nous ne pouvons plus admettre la gestion strictement financière de l’Education nationale.
Nous voulons le recrutement de médecins et d’infirmières scolaires, de professionnels de la vie scolaire et de l’orientation scolaire, des RASED avec des maîtres E et G et  des psychologues scolaires.
Nous voulons des enseignants qualifiés, formés et accompagnés dans leurs missions, en nombre suffisant.
Nous voulons des classes avec des effectifs conformes aux matières à enseigner et que des remplaçants puissent être recrutés afin d’assurer la continuité du service public.
Nous voulons une Education Nationale ambitieuse pour nos enfants et ambitieuse pour la nation. L’éducation et la formation ne sont pas des dépenses ce sont des investissements pour l’avenir de nos enfants et de la nation.

12/03/2012

Ce soir pas de devoirs!

L'institut coopératif  de l'école moderne et la FCPE dénoncent la persistance des devoirs à la maison.

Personne n'en a jamais prouvé l'utilité et ils ne font qu’accentuer les inégalités entre les enfants selon qu’ils peuvent ou non bénéficier d’aide à la maison. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sont proscrits en primaire par une circulaire de 1956. Les deux organisations appellent les enseignants et les parents à vivre une quinzaine sans devoirs à la maison, à partir du 26 mars, et à imaginer ensemble d’autres modes de communication sur le travail fait en classe et d’autres façons d’accompagner la scolarité des enfants en famille.

Les devoirs sont une forme de « sous-traitance pédagogique » aux familles et sont cause de conflits quasi quotidiens entre parents et enfants. Le rôle des parents dans la coéducation n’est pas de chercher à reproduire ce que font les enseignants. C’est pourquoi, les deux organisations invitent parents d'élèves et enseignants à se rencontrer, à réfléchir et à imaginer d'autres relations familles/Ecole et d'autres moyens de communication que les devoirs et les notes, comme le font déjà bien des enseignants.

Pour aller plus loin :

le site de l'ICEM
le rapport du Haut conseil de l'évaluation de l'école: Le travail des élèves pour l'école en dehors de l'école

08/03/2012

“Un parmi les autres”

L'AREN 91 et la municipalité de Montgeron vous invitent à la projection du film 

UN PARMI LES AUTRES 

Film documentaire de Pierre de NICOLA sur les aides rééducatives à l’école 

Car pour certains enfants, l’école ne va pas de soi. 

MARDI 20 MARS 2012 à 20h 
à MONTGERON au « Carré d’art » (Médiathèque) 




La projection du film sera suivie d’un débat en présence de
Maryse MÉTRA et Francis JAUSET 
Entrée libre et gratuite

L’AREN 91 et la municipalité de Montgeron ont le plaisir de vous présenter le film documentaire « Un parmi les autres », témoignage plein d’humanité sur les aides rééducatives à l’école, avec la participation de Boris CYRULNIK, Serge TISSERON, Jean-Pierre KLEIN, Alain BOUREGBA , Alain GUY, Félix GENTILI , Patrick VIGNAU, Jean-Bernard BONNANGE. 

Au sein de l’Education Nationale, des enseignants se sont spécialisés pour aider les enfants qui rencontrent des difficultés. Ce sont les psychologues scolaires, les enseignants spécialisés chargés de l’aide pédagogique (maîtres E) et les rééducateurs (maîtres G). 

Filmé pour la première fois en 2010/2011, le travail mené par les rééducateurs des RASED, fait découvrir un aspect surprenant et éclairant de cette réponse à la difficulté des enfants à l’école. Leur approche très particulière emprunte des voies détournées pour permettre à ces enfants de trouver et retrouver le chemin des apprentissages. Le film suit trois rééducateurs dans leur travail en Tarn et Garonne : Jean-Michel, Julie, qui découvre ce métier et Christiane, qui va l’accompagner dans sa formation. 

La projection sera suivie d’un débat en présence de : Maryse MÉTRA, Membre du Comité scientifique de la FNAREN, rééducatrice, ancienne formatrice de rééducateurs à l’IUFM de Lyon. Francis JAUSET, rééducateur en RASED, Président de la FNAREN. Les membres de l’AREN 91. 
Quelle école voulons-nous pour nos enfants ?

15/02/2012

CDEN du 16/02/2012


Déclaration préalable de la FCPE de l’Essonne
 
Monsieur le Préfet,
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
Mesdames et Messieurs les élu(e)s, 
Mesdames et Messieurs les représentant(e)s des syndicats,

Alors que les inégalités sociales et scolaires n’ont jamais été aussi importantes, le ministère de l’Education nationale, avec l’appui des parlementaires de la majorité, s’acharne à réduire les moyens d’action du service public d’éducation et poursuit sa politique de suppressions massives de postes. 14 250 postes en moins à la rentrée 2012 qui sont à rajouter aux 60 000 postes déjà supprimés depuis 5 ans !

A la rentrée 2012, c’est à l’ordre du jour de ce CDEN, des postes seront supprimés dans le primaire et ce malgré une augmentation de 911 élèves. (101 fermetures de classes sont prévues contre 72 ouvertures). De plus vous prévoyez de démanteler les Réseaux d’Aides Spécialisée aux Elèves en Difficultés (RASED), et d’affaiblir l’apport en ZEP  en supprimant 91 postes dans ces structures. (Maîtres E, maîtres G et animateurs soutien ZEP).
130 professeurs seront en moins dans les collèges pour 333 élèves supplémentaires !
Les lycées subissent également, et d’une manière bien  plus importante, des suppressions de postes de même que des disparitions de filières et d’enseignements pour rationaliser la gestion des établissements et pouvoir récupérer des postes coûte que coûte.

Sous couvert d’économies budgétaires, tout ce qui pourrait permettre de prévenir et de lutter contre l’échec et le décrochage scolaires est sacrifié : scolarisation des 2 ans, RASED, soutiens, remplaçants, assistants d’éducation, formation des enseignants désorganisée
Non contente de supprimer 14 250 postes dans l’Education nationale pour 2012, la majorité à l’Assemblée nationale a voté la suppression de 11 millions d’euros de crédits de bourses de collèges et de lycées ainsi que 2 millions d’euros sur les fonds sociaux, tout en prétendant lutter contre les inégalités sociales à l’Ecole !
A jouer avec les milliards d’euros dans leurs discours, certains ont manifestement perdu tout sens de la réalité de ce que vivent les familles pour qui la scolarité, normalement gratuite, coûte déjà trop cher et alors qu’elles ne seront pas épargnées par l’augmentation de la TVA.
Est-ce  ainsi que l’on réglera la question des inégalités dans notre pays et dans notre Ecole ?
Il est grand temps au contraire, face à la précarité des familles et à la pauvreté des jeunes qui impose à certains lycéens de travailler pendant leurs études, de revaloriser les bourses dont le montant est ridiculeusement bas : au collège entre 80 et 350 euros par an, au lycée il va de 131 à 524 euros annuels !
La FCPE appelle à une autre politique sociale, qui permette d’assurer le savoir pour tous et la réussite de chacun !
Et le Président de la République et son ministre de l’Education veulent aller encore plus loin : ils veulent casser le collège unique en généralisant le recrutement des enseignants par les chefs d’établissement (dispositif ECLAIR) et en rétablissant l’orientation dès la 5ème.
En clair, il s’agit de mettre en place une école à minima pour les pauvres pour les détourner d’une école qui deviendra réservée aux nantis. C’est un recul de plus de quarante ans qui nous est proposé…
La FCPE91 refuse cette conception rétrograde et élitiste de l’école et de la société.
En même temps, le ministère parle d’égalité des chances, de réussite scolaire, de lutte contre l’absentéisme et le décrochage scolaires mais ce ne sont que de belles paroles inscrites dans un plan de communication qui sert de cache misère aux conditions d’enseignement infligées à nos enfants qui vont encore s’aggraver lors de cette rentrée 2012.
Le ministère a fait de la prévention et de la lutte contre le harcèlement entre élèves l’une de ses priorités d’action, mais avec toujours moins d’adultes présents, qui pourra repérer les signes de souffrance des élèves ?

D’autre part plusieurs récents rapports mettent l’accent sur les difficultés du système éducatif français à favoriser la réussite scolaire.
Le dernier rapport de la Cour des Comptes, celui de l’OCDE, une Note d’information de la DEPP nous apprennent que les inégalités s'aggravent et que les écarts de réussite entre élèves originaires de milieu sociaux différents s’agrandissent.

Redonnons la priorité à l’école Laïque !
Aujourd’hui, le service public et laïc d’éducation n’est plus une priorité de l’Etat. Le cadeau pour l’école privée est ouvert grâce à la suppression de 80.000 postes en 5 ans.
Les suppressions de postes sont justifiées par la crise et la perte du triple AAA ;  c’est ce que l’on voudrait faire croire aux parents. De nombreux faits et décisions le montrent : cette année, les services de l’Education Nationale n’osent même plus sortir officiellement les DGH de peur qu’il y ait trop de raffut médiatique. Même le Recteur de notre Académie (Versailles) dit dans la presse que les chiffres n’ont jamais été aussi bas : « Nous sommes arrivés aux limites de ce que nous pouvions faire, observe Alain Boissinot, le recteur de Versailles. Si l’effort budgétaire devait se poursuivre en 2013, il faudrait changer les règles du jeu. Augmenter les horaires des enseignants ou diminuer ceux des élèves ».
Les aides publiques concédées aux établissements privés (à 95 % religieux) n’ont jamais été aussi élevées. Nous parlons de plus 8 Milliards d’Euros réparties entre l’état et les collectivités territoriales (communes, régions, départements). La loi Carle amplifie le financement de la concurrence au service public et conforte la logique de ‘’marché financier ‘’ ; nous, nous parlons d’école, d’éducation et non de marché boursier. L’éducation n’est pas une marchandise que l’on vend au gré des politiques. Nous parlons de l’avenir de nos enfants, de liens, d’apprentissages, de l’éducation, d’orientation choisie et non subie mais pas de CAC 40. Si la liberté de conscience doit être respectée partout, par tous et pour tous, l’argent public doit cesser de financer les choix privés de quelques-uns.
Nous demandons que l’effort éducatif de la Nation redevienne une vraie priorité et que s’arrête cette gestion libérale et financière de l’avenir des enfants de notre pays.
Nous le redisons, l’éducation n’est pas une dépense à court terme, c’est un investissement vital pour l’avenir de notre pays et de ses citoyens !

En ce qui concerne l’internat d’Evry dont il sera question tout à l’heure, sans entrer dans le débat, nous constatons et regrettons un double langage : l’Inspection académique parle « d’internat d’excellence » alors que le Conseil Général parle  d’internat « de la réussite » ou « public ». La première chose à faire serait peut-être de vous mettre d’accord sur le qualificatif de cet internat ?

Monsieur le Préfet, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, nous vous remercions pour votre attention.

12/01/2012

Aider l’enfant à réussir

Vendredi 3 février, la FCPE de Yerres organise une soirée débat en présence de nombreux intervenants dont :

•    Madame Halima BELHANDOUZ
Maître de conférences à l’Université Paris Ouest, Département des sciences de l'éducation. chercheur au sein de l’équipe crise, école, terrains sensibles,

•    Madame Elisabeth TRESALLET 
Inspectrice de circonscription, Education nationale ;

•    Madame Elisabeth JALLON
Psychologue, réseau d’aide aux élèves en difficulté

•    Madame Martine LECOUVREUR
Responsable accompagnement à la scolarité AD PEP 91, partenaire de la réussite éducative en Essonne.

•    Animée par Val d’Yerres Prévention

Vendredi 3 février à 19h30
La Grange au Bois
Auditorium de l’école de musique
10 rue de Concy à Yerres
Entrée libre

11/01/2012

Du bon usage de la mobilisation

Dès  septembre, les élus FCPE se sont émus de la suppression du poste d’aide administrative de l’école et nous sommes heureux que la mobilisation des parents ait porté ses fruits :
Sandrine est reconduite dans ses fonctions jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Nous avons invité les parents d’élèves à adresser un courrier de protestation à l’Inspection académique:  plus de 100 personnes ont répondu à notre appel.

Les élus FCPE ont relayé votre coup de  colère auprès de l’Inspecteur académique, de l’inspectrice de circonscription et de Pôle emploi, gestionnaire du contrat au nom de l’Etat..

Nous avons également saisi le Maire qui est intervenu à son tour auprès de l’Inspecteur d’Académie et du Ministre de l’Education nationale.

Nous vous remercions d’avoir été si nombreux à vous mobiliser.



lettre au Maire du 3 octobre 2011


Monsieur le Député Maire,

En cette rentrée si difficile en termes d’effectifs et de suppressions de postes dans l’Education, les parents d’élèves du groupe scolaire Antoine-de-Saint-Exupéry Beauregard souhaitent vous faire part de leur vive émotion à l’annonce de la fin du contrat de travail d’aide administrative de l’école.

Cet emploi, sous contrat unique d’insertion de 20 heures hebdomadaires, est suivi par Pôle Emploi au nom de l’Etat […] Contrairement à ce qui avait été prévu – prolongement de deux ans - le contrat n’est pas reconduit au 31 décembre 2011 pour motifs budgétaires.

Dans un groupe scolaire qui compte 509 élèves, l’aide administrative est la cheville ouvrière, une aide précieuse pour la direction ; elle prend également soin de nos enfants au quotidien, les soigne, contacte les parents en cas de souci de santé. Elle est  un relais entre les parents et l’école.

 Les parents mais plus encore les élèves se sont émus de cette situation et sollicitent votre soutien afin que son contrat soit prolongé ou mieux consolidé.


 Recevez Monsieur le Député Maire, l’expression de notre considération distinguée.





12/12/2011

Guichet famille : les suites du CCVS


Monsieur le Député-Maire,

Suite au CCVS du 5 décembre où les dysfonctionnements du  guichet famille ont été débattus et reconnus, nous  dressons ici et à votre demande la liste des points à résoudre ou prendre en compte :

1.  concernant l’inscription :
·        La possibilité de s’inscrire sur internet 7j/7[1]; avec le cas échéant une « alerte » informant  d’une majoration de 10% si l’inscription est faite moins de 48 heures avant la date de la prestation.
·        La possibilité quand même de faire les inscriptions jusqu’au samedi pour la semaine suivante sans majoration (soit 2 phrases différentes soit une seule phrase)
·        La possibilité de s’inscrire auprès des animateurs équipés de tablettes, à l’école, y compris à l’avance – il s’agit ici d’assister dans leurs démarches les personnes en grande difficulté (illettrisme, fracture numérique, etc.) qui sollicitent de l’aide.  Ces situations, exceptionnelles, existent.
·        Une information détaillée diffusée aux familles sur les modalités d’inscription en ligne, au service enseignement, sur les bornes WIFI, auprès des  animateurs dans les écoles, avec horaires le cas échéant.
·        Une information aux familles sur les tarifs hors communes appliqués par erreur si l’adresse contient une erreur même minime
·        La transmission aux écoles, dès aujourd’hui  des listings des élèves inscrits (et sous quelque forme que ce soit, dans l’attente du WIFI).

2.  Demandes d’exonération des frais
·        En cas de maladie d’un enfant, dispense de certificat médical si  le Service Enseignement est informé par les parents le plus tôt possible ;
·        En cas de maladie d’un enfant, l’annulation des prestations pour ses frère(s) et/ou sœur(s) doit être également autorisée et exonérée de frais.
·        La prise en compte des imprévus : hospitalisation d’un membre de la famille, décès, accident, incident de transport…
·        La prise en compte des situations personnelles des parents  permettant aux familles concernées de se signaler au service enseignement, afin  de bénéficier d’une exonération des 10% de majoration.

Il s’agit :
®   des personnes à la recherche d’un emploi ou en intérim, qui peuvent être convoquées du jour au lendemain ;
®   des professions avec garde, astreinte, permanence ;
®   des professions à horaires flexibles ou en télétravail, qui ne permettent pas de s’organiser à l’avance ;
®   des professions nécessitant des déplacements et missions y compris à l’étranger.

Plus généralement, nous demandons :

·        la confirmation qu’un forfait de 2 ou 3 jours exonérés de majoration serait accordé mensuellement aux familles. Cette idée a été avancée par les élus municipaux dans divers conseils d’école ;
·        la confirmation de la suppression de la majoration de 10 %  pour le premier trimestre jusqu’au 31 décembre 2011 et de la  prise en compte des situations personnelles des parents - deux points défendus par la FCPE depuis juin - qui ont été annoncées par courrier aux seuls parents de l’école Saint-Exupéry.
·        La possibilité d’annuler une prestation, en ligne, du lundi au dimanche ; avec le cas échéant une « alerte » informant  des frais imputables à celle-ci.

Nous vous sommes reconnaissants de l’attention que vos services voudront bien porter à l’ensemble de ces points.

 Nous réitérons notre demande d’une information complète et détaillée à diffuser aux parents faisant état des modifications qui seront apportées au guichet famille et de la date à partir de laquelle les frais supplémentaires leur seront facturés.

Pour avoir sondé les parents en prévision du CCVS, nous pensons avoir été exhaustifs et nous espérons au nom des parents que nous représentons, qu’une suite favorable sera donnée à nos requêtes.

Veuillez agréer, Monsieur le Député-Maire, l’expression de notre considération distinguée.


Les représentants FCPE au CCVS


[1] Nous avons pu constater qu’il était possible ce dimanche 11 décembre de s’inscrire pour le lendemain

17/11/2011

Conseil Départemental de l'Education Nationale

CDEN du 15/11/2011
Déclaration de la FCPE de l'Essonne

Monsieur le Préfet,
Monsieur l'Inspecteur d'Académie,
Mesdames et Messieurs les élu(e)s,
Mesdames et Messieurs les représentant(e)s,

Le ministère s'entête à poursuivre sa politique de suppressions massives de postes (déjà 60 000 postes supprimés depuis 5 ans).
A nouveau pour 2012, il est prévu la suppression de 14 000 postes dans l'Education nationale (projet de loi de finances 2012 voté à l'AN le 10 novembre). Bien que le Président de la République se soit engagé, en juin dernier, à ne pas baisser le nombre de professeurs dans les écoles primaires et malgré une augmentation des effectifs (+ 4 600 élèves), 5 700 postes vont y être supprimés et 6 550 dans le secondaire.

Cela signifie que la baisse générale de la qualité de l'éducation dans notre pays va encore s'amplifier au détriment des enfants et de l'avenir de notre société.
Car l'éducation des enfants aujourd'hui prépare la société de demain. Et nous ne pouvons donc qu'être de plus en plus inquiets. Car c'est bien l'avenir de milliers d'enfants et de jeunes qui est mis en péril.

De plus, sur demande du gouvernement la majorité à l'Assemblée nationale a voté la suppression de 11 millions d'euros de crédits de bourses de collèges et de lycées ainsi que 2 millions d'euros sur les fonds sociaux.
Ces « honorables parlementaires » pensent-ils que c'est ainsi qu'ils vont régler la question des inégalités dans notre pays et dans notre école ? Savent-ils seulement quel est le montant d'une bourse de collège dont le montant est ridiculeusement bas et qui mériterait d'être revalorisés.

Le ministre se vante d'une rentrée techniquement réussie. Sur le terrain et dans l'Essonne en particulier, elle n'a été ni techniquement ni humainement réussie. C'est le moins que l'on puisse dire. Le nombre de mobilisations locales ayant rassemblé parents d'élèves et élus locaux ont été là pour en témoigner.
Nous ne reprendrons pas les nombreux problèmes qui viennent d'être exprimés par les représentants des syndicats enseignants.
Nous ne reviendrons pas sur les fermetures brutales de classe intervenues, sans aucun préavis, quelques jours après la rentrée qui ont désorganisé les équipes pédagogiques, les structures des classes et ont créé quelques angoisses parmi les enfants.

Permettez-nous seulement de braquer, un court instant, les projecteurs sur la santé, l'intégration scolaire et l'aide spécialisée.

En ce qui concerne les médecins scolaires, le nombre de postes non pourvus est criant dans l'Essonne. Une des conséquences de ce vide est le non respect de la circulaire de 2001, qui stipule que tous les élèves doivent bénéficier d'un bilan médical à l'âge de 5 ans et, par voie de conséquence, des difficultés d'apprentissages pour certains, par défaut de détection précoce (troubles du langage, troubles visuels ou auditifs) ; en découlent également des difficultés pour la mise en place des PAI et PPS.

Par ailleurs, nous avons été alertés au sujet d'une modification, dans la pratique, de l'esprit de la circulaire régissant la mise en place.des PAI : qu'en est-il de la démarche d'accueil résultant d'une réflexion commune des différents intervenants impliqués dans la vie de l'enfant malade, lorsque le médecin scolaire impose la fourniture de paniers repas dans le cadre des PAI pour allergie alimentaire et ce quelque soit la nature et le degré de l'allergie et alors qu'aucun document écrit n'a été fourni aux familles ?

Quelles mesures comptez-vous prendre pour y remédier ?

Les métiers de la santé scolaire souffrent d'un manque d'attractivité, alors même que médecins et infirmières scolaires sont pour certaines familles le seul lien avec la santé. Les publics les plus fragiles ou démunis pâtissent cruellement de ces manques.
Il en est de même pour les postes d'infirmières scolaires, pourvus seulement à temps partiel ou inexistants dans de nombreux établissements.
Auprès des élèves, elle a un rôle à la fois relationnel, technique et éducatif. Son rôle d'écoute est  précieux et indispensable auprès d'élèves en souffrance psychologique, de plus en plus nombreux (cf : résultats de la mission confiée à Boris Cyrulnik sur le suicide des jeunes)
Que comptez-vous faire pour y remédier avant la fin de cette année scolaire ?

En ce qui concerne l'accompagnement des enfants handicapés : malgré la qualité du travail mené par Mme Bintz, Inspectrice ASH, nous déplorons le fossé existant entre les déclarations gouvernementales au sujet de la scolarisation des enfants en situation de handicap et la situation vécue sur le terrain

Qu'en est-il du recrutement et de la formation des AVS ?

En effet, si la scolarisation d'un enfant en situation de handicap ne doit pas être forcément conditionnée par la présence à ses côtés d'un AVS, dans les faits et au vu de la situation actuelle dans les classes, une intégration réussie en classe ordinaire, sur un temps plein (ou partiel pour les élèves en CLIS/ULIS), peut difficilement se faire sans cet accompagnement.
Par ailleurs, des élèves scolarisés en ULIS voient leur projet personnalisé de scolarisation conditionné par les effectifs de classes des collèges (difficultés de participation aux activités de leur classe de référence). 
Pouvez-vous nous dire quel est l'écart existant entre le nombre de notifications faites par la MDPH et le nombre d'AVS recrutés et actuellement en poste ?

En ce qui concerne les RASED, nous avons de nombreux échos comme quoi les demandes des équipes pédagogiques ne sont pas satisfaites.
Les membres du RASED ont notamment un rôle indispensable pour le repérage des signes d'alerte concernant les troubles spécifiques des apprentissages : en leur absence, s'ajoutant au manque de médecins scolaires, une dyslexie repérée tardivement entrainera un élève dans la spirale de la mésestime de soi et de l'échec.alors que cela aurait pu être évité.
Pouvez-vous nous faire un état des RASED qui fonctionnent actuellement et des postes de psychologues scolaires, de maîtres E et G qui ne sont pas encore pourvus à ce jour (en juin dernier, il était question de 15 postes E et de 22 postes G vacants à la rentrée) ?

Au sujet des Rased, dans le cadre du Projet de loi de finances 2012, les députés rapporteurs de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation reprennent, dans leur rapport remis le 12 octobre 2011, le constat établi par la Cour des Comptes : « en France, le nombre important de jeunes rencontrant des difficultés moyennes ou importantes montre que le système scolaire, tel qu'il est conçu aujourd'hui, n'est pas capable de répondre à leurs besoins » (rapport public thématique, mai 2010)
Et les rapporteurs ajoutent « Les RASED ont discrètement disparu des textes institutionnels et aucune réflexion n'a été engagée pour améliorer leur fonctionnement, et ce pendant plus de dix ans. Cette attitude doit être jugée sévèrement d'autant que le Ministère de l'éducation nationale est passé, depuis peu, du silence à un discours très critique à l'égard des réseaux. Ceux-ci ont fait l'objet, en 2008-2009, d'une réforme mêlant avec difficulté évolutions de fond et ajustements budgétaires, ce qui s'est traduit par la suppression de postes de certains maîtres, désormais « sédentarisés » dans les classes ou les écoles.
Depuis lors, en raison d'un contexte marqué par des départs en formation spécialisée moins nombreux et des frais de déplacement « étranglés », les réseaux ont été sérieusement affaiblis. En outre, l'exécution du budget 2012 dans le premier degré - avec comme contrainte la suppression de 5 700 postes dans l'enseignement public sans fermeture nette de classe - obligera les RASED à fournir une « contribution » très substantielle. L'inquiétude des personnels, mais aussi des parents d'élèves, est donc réelle. »

Un récent rapport indique que seulement 10% des enfants de 2 ans sont scolarisés nationalement. Dans l'Essonne, combien d'enfants de 2 ans sont entrés en maternelle à cette rentrée et leur taux de scolarisation est de combien ?

D'autre part, et cela concerne les élèves du primaire et TOUS les élèves des collèges, particulièrement les 6è et les 5è : quelles mesures vont enfin être prises pour apporter des solutions réelles et concrètes, diminuant franchement le poids des cartables ?
Sous la pression des parents dans chaque établissement et celle de la FCPE Nationale le ministre Xavier Darcos avait officiellement reconnu ce problème comme une question de santé publique. En janvier 2008 il s'était engagé à diminuer de moitié le poids des sacs évalués à une moyenne de 8,5 kg et avait réaffirmé l'impératif de ne pas voir ce poids excéder de 10% du poids de l'élèves.
Depuis, de nombreuses équipes pédagogiques se sont sensibilisées à la question, mais néanmoins les cartables restent globalement toujours aussi lourds.
Trop souvent les représentants de parents sont encore pris comme des « empêcheurs de tourner en rond » ; trop souvent la question est reportée car « on ne peut rien faire » !...
Quelles initiatives nouvelles seront prises par le ministère et l'Académie? Quel travail de liaison avec les collectivités territoriales ? Quelle sensibilisations et aides concrètes vont être diffusées dans chaque établissement pour que ce poids ne pèse plus indument sur les épaules des élèves ?

Monsieur le Préfet, Monsieur l'Inspecteur d'Académie, nous vous remercions pour votre écoute et nous attendons maintenant, lors de cette séance, des réponses précises de votre part aux questions posées.

Pour la délégation Fcpe, Patrice COULON

05/11/2011

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
de la FCPE de Yerres
(maternelle, primaire, collège, lycée, FAL,…)

Lundi 7 novembre 2011
à partir de 19h
self élémentaire Brossolette
prendre la rue  Lucien Manès depuis la rue Brossolette et vous entrez par la dernière entrée sur la droite (grille  qui entoure l'école)
repas autour d’un buffet

Ordre du jour

19h-20h

Présentation et organisation de la FCPE,

du comité de liaison et des conseils locaux,
résultats des élections de parents d’élèves.

20h-21h

Accueil des nouveaux venus

Discussion libre autour du buffet


21h-22h
Renouvellement du bureau
Désignation des représentants FCPE
au comité de liaison
au CCVS
à la commission des menus…

Organisation de la Foire aux livres
(week-end du 25-27 novembre)

Projets et champs d’action 2011-2012